5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 11:14

Vous l’avez certainement remarqué, notre page d’accueil a disparu !

Cette situation n’est pas de notre fait.

La société ‘Overblog’, qui nous héberge moyennant rétribution, a décidé de manière unilatérale de modifier la présentation de l’ensemble des blogs tenus par des gens qui comme nous leur faisaient confiance depuis des années.

Nous sommes stupéfaits et en colère car cette page d’accueil et les multiples contenus vers lesquels elle renvoyait représente pour nous des centaines d’heures de travail.

Damien essaye depuis plusieurs jours de récupérer ces contenus et nous avons demandé une assistance technique à notre hébergeur … jusqu’ici ses efforts n’ont pas encore abouti.

Il va encore travailler à la chose … mais nous pensons d’ors et déjà à créer un site. Ce qui prendra du travail et du temps.

D’ici là, vous pouvez continuer à lire nos articles, qui eux sont toujours disponibles (A ce jour vous êtes 58 918 visiteurs à avoir lu 126 948 pages sur notre blog depuis 2009 – MERCI !).

En attendant Camarades, surtout, SURTOUT, ne lâchons rien ! Mais alors rien du tout.

Damien et Vincent (administrateurs du blog des Travailleurs Sans Emploi du Luxembourg).

Bonjour à toutes et tous
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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 09:54
Soirée Culturelle "Chemin Faisant"
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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 08:37

http://www.stop632.be/wp-content/uploads/onem_liege.jpgA Liège, la manif du 25 février démarrera à 13h de la Place St Jacques, devant le Cpas. Un représentant du réseau Stop Art.63§2 et une représentante du collectif ADAS (Association de Défense des Allocataires Sociaux) prendront la parole.

Ensuite derrière notre superbe banderole, nous nous dirigerons vers l’Onem, rue Natalis, via les ponts Kennedy et Longdoz.

Deux arrêts sont prévus. L’un Place des Carmes, avec intervention notamment des Gingers sur les effets des mesures « chômage » et surtout de l’Art.63§2, sur les femmes (Entre 60% et 65% des exclu-e-s sont des femmes…).

L’autre, rue Grétry, devant l’entrée latérale de la MediaCité, avec trois courtes prise de paroles.

Deux « politiques »: questions posées aux deux partis disposant de parlementaires qui soutiennent la manif (PTB et Ecolo) sur « Qu’entendez-vous concrètement prendre comme initiatives dans les jours et semaines qui viennent pour contribuer à l’abrogation de l »Art.63§2, la réintégration des exclus dans leurs droits légitimes à des allocations de chômages et contre les mesures récentes qui limitent davantage encore l’accès aux allocations d’insertion ?  »

Une « syndicale », adressée à la CSC, qui seule mobilise à Liège pour la manif: « Quels sont vos projets en terme de lutte contre l’Art.63§2 (et articles connexes) et quelle importance sera donnée par la CSC en la matière dans les futures négociations gouvernementales? Pour la CSC, revenir sur les mesures prises ces trois dernières années contre les droits au chômage constitue-t-il un incontournable, une balise en soi dans les « futures » négociations avec le gouvernement ? quid particulièrement de l’abrogation de l’Article 63§32 ? Quelles nouvelles bagarres et initiatives sont prévues à ce sujet dans les semaines qui viennent? »

Arrivée attendue à l’Onem vers 14h30, où nous demanderons à ce qu’un maximum de manifestants soient reçus par le directeur, Monsieur Delvaux, à qui nous demanderons de signer un communiqué. Cette requête sera argumentée par les différentes organisations qui appellent à la manif liégeoise.

communiqué directeur onem

Pendant cette rencontre, autour d’un brasero la soupe populaire sera servie aux courageux restés dans le froid. Ce moment sera rythmé de musique, chansons, lectures de textes et slams.

Pour toute info: info@stop632.be

L’ Appel à l’action liégeoise « Nous sommes les 35 000. On rentre chez nous » est lancé par:

Du réseau Stop Art.63§2 (et pour la plupart membres aussi du réseau liégeois AAA): Cadtm, Joc, Equipes Populaires, Riposte.cte, Comac, EGA, EcoloJ, PTB, PSL, LCR, PC, Ecolo, Vega, Mouvement de Gauche

La CSC Liège-Huy-Waremme

Le réseau Tout Autre Chose

Voici les vrais chiffres du chômage sur base desquels nous interpellerons le directeur de l’Onem.

 

Les vrais chiffres du chômage / Décembre 2014.

Selon Onem / déc 2014:
(http://www.onem.be/fr/documentation/statistiques/statistiques-mensuelles)

Chômeurs complets indemnisés
demandeurs d’emploi (dont « insertion : 85000)     410 000
non demandeurs d’emploi :                                            165 000
Travailleurs soutenus par l’Onem et sans emploi :     60 000
Chômeurs temporaires :                                                 104 000
Travailleurs à temps partiel avec AGR :                        42 000
TOTAL : 781 000

Selon Forem (chiffres wallons) et avec extrapolation nationale/ déc 2014 :
(https://www.leforem.be/chiffres-et-analyses/statistiques/region-wallonne.html) :
demandeurs d’emploi inscrits obligatoirement,
sanctionnés par ONEM et/ou forcés par les CPAS
(25 000 en Wallonie)                                                       60 000
demandeurs d’emploi inscrits librement
(11 000 en Wallonie)                                                        25 000
jeunes en stage d’insertion
(24 000 en wallonie)                                                       60 000
TOTAL : 145 000

TOTAL 926 000

Non comptabilisés :
– Trav. à temps partiel avec maintien des droits et sans AGR (= « librement inscrits » ??)
– Trav. à temps partiel sans maintien de droits (volontaires)
– « sans papiers » n’ayant aucun droit
– autres sans emploi ne bénéficiant que de l’Aide Sociale des Cpas ou du RIS sans être nécessairement demandeurs d’emploi
– chômeurs en période de sanction ou en fin de droit des allocations d’insertion et ne bénéficiant pas du RIS

Article: www.STOP 63§2

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 10:15

Remettons les morts au travail !

Une fois de plus, du grand Gunzig ...

 

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20 février 2015 5 20 /02 /février /2015 14:03

Les chômeurs ne peuvent plus s’occuper de leurs enfants malades.

Depuis le 1er janvier, les chômeurs n’ont plus droit à une « exemption pour des raisons sociales et familiales » s’ils veulent soigner leurs enfants.

http://www.lesoir.be/sites/default/files/imagecache/475x317/2015/02/19/694426895_B974819154Z.1_20150219072901_000_GCB40S0D3.1-0.jpgDepuis le 1er janvier, les chercheurs d’emplois ne peuvent plus en appeler à une « exemption pour des raisons sociales et familiales » s’ils veulent soigner leurs enfants, expliquent nos confrères du Standaard.

Un enfant, un partenaire ou un membre de la famille gravement malade : face à une telle situation, le travailleur peut recourir au crédit-temps, prendre des congés spécifiquement destinés à cet usage ou opter pour une interruption de carrière. Mais depuis le 1er janvier, le demandeur d’emploi ne bénéficie plus, quant à lui, de ces facilités.

Jusqu’à la fin de l’année dernière, le demandeur d’emploi pouvait lui aussi demander l’application de l’exemption. Il faisait alors savoir qu’il serait temporairement indisponible si un emploi lui était proposé. S’il devait rester au chevet d’un enfant ou d’un membre de la famille malade, les allocations de chômage étaient maintenues.

Une exemption supprimée pour faire des économies.

« Cette exemption signifiait que le demandeur d’emploi acceptait une allocation moins élevée, dit Manu Keirse de la Ligue des familles. Mais avec la promesse que, après la période nécessaire aux soins, il pourrait retrouver ses allocations de chômage habituelles, puisqu’à nouveau disponible pour un emploi. En outre, il gardait ses droits à la pension. » Ce système, qui profite toujours aux travailleurs, a vécu pour les chômeurs.

Au Conseil des femmes (aile néerlandophone), Magda De Meyer décrit une situation kafkaïenne : « Cela signifie que les chômeurs ne devraient pas avoir un enfant malade. De plus, ils n’ont plus de filet de sécurité. Nous voulons annuler cette mesure d’économie car elle affecte les familles qui traversent une des périodes les plus difficiles de leur vie. »

Du côté du gouvernement, le porte-parole de Kris Peeters, ministre de l’Emploi, explique que « cette exemption a été supprimée pour des raisons d’économie. Pour la première année nous voulons épargner six millions d’euros, puis jusqu’à 12 millions pour la deuxième année. Nous sommes en outre convaincus que les personnes qui bénéficient de l’exemption et restent au chômage peuvent combiner la recherche d’un emploi avec leurs responsabilités familiales ».


Article: LeSoir.be

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19 février 2015 4 19 /02 /février /2015 16:03

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 09:32

La ministre flamande N-VA, et bras droit de Bart De Wever, Liesbeth Homans, détaillait sa vison de l'accueil de la petite enfance... Avec des mots pour le moins surprenants concernant l'accueil des enfants de demandeurs d'emploi ou des enfants vivant dans la pauvreté, mettant du coup la majorité au gouvernement flamand en ébullition.

 

Les crèches réservées aux travailleurs: Liesbeth Homans irrite - LAURIE DIEFFEMBACQ - BELGA

 

Le week-end dernier, dans la presse, Liesbeth Homans affirmait que l'accueil subventionné devait en premier lieu être réservé aux travailleurs, c'est-à-dire à ceux qui contribuent au système de sécurité sociale, et donc pas aux demandeurs d'emploi. Et la ministre N-VA d'ajouter que pour les enfants qui vivent dans la pauvreté, il fallait développer d'autres solutions, citant l'exemple de communes qui organisent un accueil bon marché pour les enfants précarisés.

Des propos d'autant plus détonants que Liesbeth Homans est la ministre N-VA de l'Intégration, de l’Égalité et de la Lutte contre la pauvreté.

Des propos qui ont immédiatement provoqué un tollé du côté de l'opposition sp.a et Groen qui dénoncent une volonté de ségrégation. Mais également une volée de bois vert du côté de ces partenaires au gouvernement flamand, le CD&V et l'Open VLD. Ce dernier rappelle "qu'un enfant et un enfant, et qu'il ne mérite ni stigmatisation ni ségrégation ni apartheid". Liesbeth Homans déplore une mauvaise compréhension de ses propos. Elle sera priée de s'expliquer mercredi au parlement flamand.

Article: RTBF avec Belga

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 09:31
Pascal Scarsé, 46 ans, est demandeur d’emploi. C’est son père, Joseph, qui a rempli tous les papiers. Pourquoi ? Parce que Pascal est atteint de trisomie 21… Un handicap qui, apparemment, n’est pas suffisant pour éviter la case chômage ! Pascal devra, comme n’importe quel demandeur d’emploi, voir une assistante sociale avant d’être déclaré inapte et récupérer son revenu de remplacement en tant que personne handicapée. Aberrant pour son père !

 

 Pascal Scarsé, avec sa maman Monique, a dû s’inscrire comme demandeur d’emploi !

David Claes
Pascal Scarsé, avec sa maman Monique, a dû s’inscrire comme demandeur d’emploi !

 

Joseph Scarsé et son épouse Monique n’en reviennent toujours pas : ils ont dû inscrire Pascal, leur fils trisomique de 46 ans, comme demandeur d’emploi. Comme n’importe qui qui se retrouverait sans travail, comme si son handicap n’existait pas : « Moi, c’est pour ça que je me bats ! Pour que l’on reconnaisse son handicap ! Mon fils n’est pas un travailleur comme les autres. Il n’est pas normal qu’il doive passer par toutes ces étapes pour avoir droit à son allocation. Et ce n’est pas une question d’argent car il est possible qu’il gagne plus au chômage qu’avec sa pension ! En fait, s’il n’avait jamais travaillé, il toucherait toujours cet argent… »

Parce que le courage, c’est quelque chose que Pascal connaît ! Malgré son handicap, il a fait le choix de travailler : « Pendant 26 ans, il a été manutentionnaire dans un atelier protégé de Pont-à-Celles, à l’ASBL APAC. Il n’a jamais raté un jour de travail. Sur la fin, il devait même se lever à 5h30 pour être à l’heure au travail. C’était devenu trop lourd pour lui. Le handicap et l’âge, ça devenait difficile. C’est pour ça que, en accord avec son employeur, on a mis fin à son contrat. »

Naturellement, Joseph se tourne vers le SPF Sécurité Sociale, département de la personne handicapée : « Pascal avait droit à deux pensions. Une d’intégration de la personne handicapée et une de revenu de remplacement. Dans les années 90, il a perdu la seconde parce qu’il était rémunéré via son emploi en atelier protégé. À partir du moment où il n’avait plus cet emploi, je pensais qu’il me suffisait de redemander au SPF Sécurité Sociale de lui rendre sa seconde pension… »

Et bien non ! Quelques jours plus tard, il a reçu un appel d’un fonctionnaire lui expliquant qu’il devait inscrire son fils à l’ONEM et au Forem : « Il ne sait ni lire ni écrire mais il est censé s’inscrire au chômage ! Je me suis rendu au Forem avec lui et ai donc rempli ses papiers… Il est donc considéré comme un demandeur d’emploi ! Est-ce qu’on va l’obliger à chercher un travail ? Est-ce que je vais devoir attendre qu’il soit exclu du chômage pour qu’il récupère sa pension ? Et s’il n’avait plus eu ses parents, comment aurait-il fait pour toutes ces démarches ? J’ai contacté l’ONEM, le Forem, la sécurité sociale pour avoir des réponses… Mais jusqu’ici, pas de nouvelles. »

Que Joseph et Monique se rassurent cependant, Pascal ne sera sans doute pas soumis aux mesures d’accompagnement des chômeurs et ne sera donc pas obligé de chercher un travail. En fait, comme Pascal a travaillé, il a droit aux allocations de chômage comme n’importe quelle personne qui a travaillé : « Il va rencontrer une assistante sociale », explique Julien Doyen, du Forem de La Louvière. « En fonction de son degré d’autonomie, il sera dispensé de rechercher un emploi. Le cas échéant, des médecins pourraient aussi remettre un avis. »

Son éventuel revenu de remplacement sera seulement ensuite calculé en fonction de ses allocations de chômage. Mais l’ONEM peut aussi estimer que la personne n’est pas apte à recevoir un revenu. Dans ce cas, c’est le revenu de remplacement du SPF Sécurité Sociale, direction générale de la personne handicapée, qui prend le relais. Ce sera sans doute le cas pour Pascal. En somme, il aura d’abord dû s’inscrire à l’ONEM, au Forem, rencontrer une assistante sociale et peut-être des médecins pour en arriver à… ce que son père demande depuis le début. « C’est par souci d’équité », nous explique-t-on au SPF Sécurité Sociale, « car la législation est la même pour tous les types d’handicap ».Une procédure malgré tout bien longue et compliquée, surtout pour une personne qui, fatalement, n’a pas les capacités de la comprendre.

Article: Sudinfo.be

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 15:32

http://www.fgtb-luxembourg.be/local/cache-vignettes/L200xH142/arton381-83865.pngLe succès de Syriza fait renaître l’espoir au sein des gauches européennes.

Bravo au Peuple Grec !

La FGTB Luxembourg pense particulièrement aux deux Camarades Grecs qui étaient venus spécialement d’Athènes en avril passé pour nous parler de la situation dans leur pays: Sofia Tzitzikoy, militante pour le droit à la santé et Vice-présidente d’Unicef Grèce, et Yannis Androulidakis, journaliste et syndicaliste.

Vous pouvez toujours retrouver leur conférence sur le site de la FGTB-Luxembourg

Sofia nous écrit à l’instant:
"La lumiere éclate ce matin sur mon pays...un soleil incroyable ...un ciel tout bleu...un sourire aux yeux...L’espoir , le changement, le renversement de tout ce qui blessait nos vies, qui nous privait de notre dignite...en Grece...en Belgique...en Espagne...en France...partout en Europe! La SOLIDARITE peut nous conduire a L’IMPOSSIBLE"... Bougeons-nous Camarades!

Article: FGTB-Luxembourg.be

 


Solidarité avec le peuple Grec.

Premier interview de Sofia

Interview de Giorgos Mitralias

Second interview de Sofia

Nous continuons notre série d’interviews...

Interview de Panagiotis Grigoriou.

Un texte de Yorgos appelant à un mouvement antifasciste européen est disponible sur le site du CADTM.


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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 13:04

http://www.fgtb-wallonne.be/sites/default/files/imagecache/large220/images/actualites/exclus.pngDepuis décembre 2011, la FGTB wallonne a multiplié avertissements et mobilisations : la limitation dans le temps des allocations d'insertion allait engendrer un véritable bain de sang social. Les réactions politiques sont passées du désintérêt au déni avant de virer au mépris et aux accusations de mensonges. Aujourd'hui, les faits nous donnent - malheureusement ! - raison. Plus de 30.000 personnes, dont une grande majorité de Wallons, seront bel et bien exclues, rien qu'en 2015. Et 10.000 autres n'auront pas accès au système à la fin de leurs études en raison des nouvelles mesures du gouvernement Michel. 


 

Il y a trois ans, le gouvernement annonçait sa volonté de limiter la durée d’obtention des allocations d’insertion. En écembre 2011, la FGTB wallonne avertit que cette mesure injuste mènera à des dizaines de milliers d’exclusions dès janvier… 2012 ! Ce n’est que suite à ces interventions que le projet de loi est modifié et que la mesure est reportée à janvier 2015 (le compte à rebours des trois ans débutant le 1er janvier 2012). En 2012, 2013 et 2014, les militants, avec ou sans emploi, de la FGTB wallonne se mobilisent à plusieurs reprises. Au fil des mois, l’échéance fatidique se rapproche et une prise de conscience s’opère. Le mouvement prend de l’ampleur et d’autres organisations syndicales mais aussi des associations et des collectifs citoyens se mobilisent.

 

Ces mobilisations n’auront pas été vaines. En fin de législature, le gouvernement décide un certain nombre d’assouplissements (prolongations et dérogations en cas de travail, de formation, pour raisons médicales…). Ces dérogations permettent de réduire le nombre des exclusions au 1er janvier 2015. Mais seulement de manière temporaire ! A moins de satisfaire pleinement aux conditions d’admissibilité au chômage complet, les milliers de sans emploi concernés seront exclus tôt ou tard, à l'expiration de leur sursis.

 

La Wallonie sera la Région la plus touchée puisqu’elle compte environ 70% des exclus. Cette proportion démontre parfaitement l’absurdité de la mesure. Dans une région marquée par le chômage de masse, où les offres d’emploi se font rares, les politiques répressives contre les sans emploi sont non seulement injustes mais aussi totalement inefficaces. Elles n’ont jamais créé un seul emploi !

 

Le cataclysme social que cette mesure va entraîner va se doubler d’un afflux massif et inédit de citoyens vers les CPAS. En ce début 2015, ce sont des milliers d’exclus qui vont s’adresser à ces organismes publics. Et le phénomène ne s’arrêtera pas là puisque, après cette année, les exclusions continueront de s’enchaîner, mois après mois, année après année…

 

Aujourd’hui, la prise de conscience est générale. Tout le monde, ou presque, reconnaît l’absurdité de la mesure et l’ampleur de la catastrophe sociale. Les appels à la suppression de la mesure se multiplient. Pourtant, le gouvernement de Charles Michel reste sourd. Pire, il a introduit de nouvelles mesures qui restreignent l’admissibilité aux allocations d’insertion. Dorénavant, les jeunes de moins de 21 ans devront avoir réussi, et non plus seulement terminé, leurs études. Et il faudra également introduire sa demande avant l’âge de 25 ans, c’est-à-dire avoir terminé ses études avant l’âge de 24 ans, sinon on n’aura jamais accès au système. Ces restrictions toucheront 10.000 jeunes par an ! Autant de jeunes qui se retrouveront eux aussi sans revenus et devront faire appel à la solidarité familiale ou au CPAS.

 

Toutes ces mesures ont été décidées sans la moindre idée de leurs conséquences. Elles sont totalement injustes, absurdes et inefficaces. On va précipiter des milliers de familles dans la pauvreté, renforcer l’exclusion sociale et ses conséquences (économie parallèle, délinquance, isolement…), mettre des communes en faillite…

 

Bref, appauvrir toute une frange de la population pour des raisons purement idéologiques. Car le véritable objectif est bien de forcer les sans emploi à accepter n’importe quel petit job, aux pires conditions de travail et de salaire. Au final, c’est tout le marché de l’emploi qui va se précariser et se flexibiliser. C’est en cela que le combat pour une Sécurité sociale forte concerne tous les travailleurs, avec ou sans emploi !

 

Article: FGTB-Wallonne

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