20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 08:18

BRUXELLES

http://1.lavenircdn.net/Assets/Images_Upload/Actu24/2011/02/15/fgtb_belga.jpg.h170.jpg.280.jpgPlusieurs centaines de manifestants de la FGTB se sont rassemblés lundi matin devant la Tour des Finances à Bruxelles afin de dénoncer la cure d’austérité menée par le gouvernement. Pour eux, il ne s’agit pas moins que d’une « rupture de contrat » de la part des autorités.

« En ignorant le dialogue social, il y a des gens qui, dans ce pays, jouent avec le feu », a averti Thierry Bodson, secrétaire général de la FGTB wallonne. « Les riches deviennent de plus en plus riches; les pauvres, de plus en plus pauvres. Et les vrais responsables de la crise - les banques, les agences de notation et les spéculateurs - eux, ne sont pas touchés », a-t-il ajouté.

« Ce n’est pas en supprimant les acquis sociaux que l’on sauvera notre modèle social », a de son côté ajouté Caroline Copers, la secrétaire générale de la FGTB flamande.

Quant à la réforme des pensions du ministre Van Quickenborne, elle suscite elle aussi la colère du syndicat. « Après la manifestation du 2 décembre, on nous avait promis que les syndicats seraient entendus. Mais entendre, ce n’est pas écouter. On n’a absolument pas écouté le message des manifestants du 2 décembre », a encore regretté Caroline Copers.

Suppression des intérêts notionnels

Selon le syndicat socialiste, de l’argent peut être trouvé sans aller le chercher dans la poche des gens ordinaires. Huit milliards pourraient ainsi être dégagés par une contribution équitable des grandes entreprises et des grosses fortunes. « Et nous n’avons pas eu besoin de 540 jours pour trouver ce montant », a affirmé la FGTB.

Une suppression des intérêts notionnels permettrait ainsi d’obtenir 5 milliards d’euros tandis qu’une taxation progressive et équitable, qui taxerait par exemple les revenus de l’immobilier au même titre que les revenus du travail, livrerait 2,5 milliards supplémentaires. Enfin, une contribution extraordinaire des salaires supérieurs à 8.000 euros brut par mois permettrait de trouver 500 millions d’euros en plus.

Cerise sur le gâteau: une lutte efficace contre la fraude fiscale rapporterait à l’Etat jusqu’à 30 milliards d’euros, a conclu la FGTB.

 

article: Lavenir.net

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 09:48

En Belgique comme partout en Europe, les logiques de l'économie libérale écrasent les politiques sociales. Qu'importe qu'elles ne tiennent pas la route. Qu'importe qu'elles nous conduisent dans le mur. Tête basse et les yeux fermés, une coalition «papillon» nous plonge, tout habillés, dans l'eau froide de l’austérité et de la récession.

Edito de Nico Cué, 9/12/2011.

Le gouvernement Di Rupo 1er est sur les rails. Les travailleurs investissent la rue.

Les congrès de six formations politiques ont décidé de leur participation avec des scores à donner le vertige au dernier des régimes forts. Le message est clair : les appareils sont verrouillés de l'intérieur. La question de savoir pourquoi les partis sociaux-démocrates renoncent au projet social-démocrate n'est même plus à l'ordre du jour.

En Belgique comme partout en Europe, les logiques de l'économie libérale écrasent les politiques sociales. Qu'importe qu'elles ne tiennent pas la route. Qu'importe qu'elles nous conduisent dans le mur. Tête basse et les yeux fermés, une coalition « papillon » nous plonge, tout habillés, dans l'eau froide de l’austérité et de la récession.

La situation de la Grèce enseigne pourtant de manière aveuglante que la voie de l'austérité conduit immanquablement à une austérité plus grande encore. Parce que le financement de l'État est porté à bout de bras par les travailleurs. Chaque perte de revenu qu'ils encaissent est une recette perdue pour les services publics et la rencontre des besoins collectifs.

Refuser de payer la dette ?

Anesthésié par les dogmes libéraux, un consensus se forge autour de l'idée folle d'une relance possible par des baisses de fiscalité. La réalité ne va pas tarder à prendre sa revanche sur ces fantasmes.

Nous en avons d'ailleurs déjà l'expérience. Les réformes fiscales, les cadeaux aux riches de l'ère Reynders et le refinancement inconditionnel des banques ont creusé la dette belge. Il faudrait aujourd'hui la payer au prix de coupes claires dans les budgets sociaux. Du point de vue du droit international, ce remboursement est «illégitime» et susceptible de justifier un défaut de paiement.

Au plan européen, la mystique libérale a conduit à d'autres aberrations. Les budgets de l'Union ont été - sciemment - insuffisamment dotés pour mener de réelles politiques d'harmonisation. Pire, avec la création de l'Euro, l'interdiction pour la Banque centrale d'intervenir pour soutenir des Etats-membres en difficulté fait figure d' « idiotie totale » même pour des économistes de droite. Parce que cela revient à  livrer ces pays, corps et âmes, tout crus, à la dictature des marchés financiers. Merkel et son clone français s'entêtent pourtant.

A ce niveau de crédulité en une doctrine qui a fait faillite, il n'y a plus de rémission à espérer. On se souvient d'un discours de 2008, à Toulon, où Sarko semblait virer «anticapitaliste». Quelle mouche l'avait piqué ? La peur du vide sans doute... Là, c'est à nouveau «business as usual» pour une droite monolithique incapable de se réformer. L'enrichissement des riches, l'appauvrissement des pauvres est une philosophie suicidaire.

«Sans nous ce serait pire ?» Avec eux, ce n’est pas mieux !

En face, les sociaux-démocrates ont baissé les bras et créditent aujourd'hui le parti-pris de Margareth Thatcher des années 80 : il n'y pas aurait d'alternative. Le «sans nous ce serait pire» ne dit rien d'autre. Sinon qu'avec eux... ce n'est pas mieux !

C'est le prix du renoncement à combattre le capitalisme, à mieux répartir la richesse produite, le prix de l'abandon du plein-emploi et d'un haut degré de protection sociale. L'austérité, c'est pour tout le monde, moins les riches parce qu'eux ne sont pas n'importe qui ?

Les travailleurs sont aujourd'hui livrés à un blocage des salaires consécutif à l'impossibilité de conclure un accord interprofessionnel de solidarité. Une sixième réforme de l'Etat ouvre la voie à la régionalisation de la sécurité sociale et la loi de financement qui l'accompagne ne garantit pas, à long terme, le financement de la Région wallonne, au contraire des autres entités fédérées. L'accord budgétaire négocié patiemment est injuste et totalement déséquilibré. Et le gouvernement arraché des limbes est présenté par le formateur socialiste lui-même comme de «centre-centre»…

«On a sauvé les meubles»… Ceux de Laeken ?

Depuis sa note de l'été dernier, Elio Di Rupo n'a cessé de reculer. Son parti se présente comme un bouclier pour les travailleurs. Il ressemble aux «tortues» des légions romaines dans Astérix. Sauf qu'ici, elles n'avancent pas, elles participent aux reculs des forces du travail.

En effet, que pouvons-nous raisonnablement attendre de ce gouvernement «papillon»? Peut-être la défense de l'indexation des salaires déjà remise en cause alors que l'encre de ces grands accords n'est pas sèche... Aucune avancée sociale pour combien de régressions ? Dans les prépensions, dans le calcul de la pension, dans les allocations de chômage, dans la liaison des allocations sociales au bien-être, dans le financement des soins de santé, dans la réduction des moyens des services publics...

Mais à part cela, Madame la Marquise, tout va très bien, tout va vraiment très bien... Et le PS est tout heureux d'être «responsable» et d'avoir «sauvé les meubles». Ceux de Laeken? Les travailleurs vont payer cash l'exorbitant loyer du «16, rue de la Loi». Ce n'est pas ce qu'ils voulaient.

A gauche, nous avons besoin d'une politique de gauche. Comme de pain. D'une gauche offensive. D'une gauche qui rende les coups plutôt que de les encaisser. D'une gauche qui fasse changer la peur de camp. D'une gauche qui permette enfin d'envisager pour nos enfants un avenir meilleur que leur présent.

Nico Cué, Secrétaire général de la MWB-FGTB

 

Article: metallos.be

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 10:28

Bonjour à toutes et tous,  

 

aujourd'hui nous vous conseillons vivement de visionner un extrait (14'17'') d'une conférence d'Etienne Chouard . 

L'on y parle des institutions européennes, de banque centrale, d'inflation, d'index et de chômage de masse.  

Etienne Chouard est professeur en économie et en droit dans un lycée et un blogueur français qui a connu une certaine notoriété en 2005 à l'occasion de la campagne du référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe en argumentant pour le « non ».  

Nous avons été frappés par la clarté de son message, mais surtout par la révolte qui est perceptible à chaque instant. On sent qu'Etienne Chouard est concerné, habité par son propos.  

Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez visiter son site.  

Voilà, bonne vision et en attendant, surtout, surtout, ne lâchez rien !    

Information trouvée sur l'excellent site 'actuchomage'. Merci à eux

 

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 09:03
MEIX-DEVANT-VIRTON
 Le prix wallon d’Économie sociale pour « Solidairement ASBL » qui depuis son siège social meixois gère « L’Épicentre » et les « Grosses Légumes »

« Félicitations pour ce Prix d’Économie sociale et la bourse de 8 000 € qui l’accompagne ». Françoise Urbain, l’administratrice de « Solidairement », une ASBL au siège social meixois savoure intérieurement son bonheur. Ce n’est pas tous les jours qu’on est lauréat d’une association accordant ces prestigieux prix « à des entreprises qui témoignent d’un mode de gestion axé sur les travailleurs sur fond d’attention marquée par les impacts sociaux et écologiques de leurs activités économiques ».

Et voilà que « Solidairement » vient de se voir attribuer un des prix les plus importants pour une entreprise confirmée, l’une wallonne et l’autre bruxelloise. « L’an dernier notre candidature s’appuyait sur les « Grosses Légumes ». C’est année, c’est un projet de réseaux d’épiceries villageoises qui nous l’a fait obtenir ».

De l’Épicentre à un réseau d’épiceries

Pour bien comprendre la démarche de « Solidairement ASBL », il faut se reporter en 2006, lorsque des dames précarisées de Rossignol redoutaient la fermeture de l’épicerie du village. L’idée leur était venue de la reprendre. Par bonheur l’épicerie a été reprise, mais le problème s’est posé à Meix-devant-Virton. De quoi créer « La débrouillardise villageoise », une coopérative dont l’ASBL « Solidairement » assure la gestion. « Nous avons pour modèle la Plunkett Fondation qui a permis d’installer en coopératives, plus de 240 épiceries dans les villages du Sussex », explique Françoise Urbain. Et depuis 2007, le groupe de dames bénévoles et la gestionnaire de l’épicerie n’ont pas trop mal réussi dans un village de Meix où des commerces ont été rouverts ou repris. « L’Épicentre recrée aussi le maillage villageois tout en mettant en valeur des productions artisanales et fermières locales ». Et demain, à travers le projet qui a été primé, l’Épicentre va devenir la vitrine du réseau de mutualisation des produits fermiers dans les épiceries de villages.

La camionnette des « Grosses légumes »

Partons d’un exemple. Tel ou tel produit du terroir est vendu dans une épicerie de Rossignol. Pour en faire profiter tout le monde, on met en place un réseau de ces produits spécifiques et on les fait circuler dans un réseau d’épiceries.

« Jusqu’à aujourd’hui, nous sommes parvenus à intéresser 9 des 14 épiceries contactées, dans la Gaume voire plus loin.Une fois la camionnette des « Grosses légumes » mise aux normes AFSCA, nous pourrions bénéficier du véhicule pour développer et enrichir par ces produits la gamme des épiceries de village qui ne seraient plus considérées comme des magasins de dépannage ». Car, « Solidairement » assure aussi la gestion des « Grosse légumes », le réseau créé en 2009 au sein duquel 13 producteurs et une équipe de coordination s’organisent pour cultiver, distribuer largement des légumes produits localement sans produits chimiques, ni OGM.

 

Georges VAN DEN ENDE

 

Article: l'Avenir.net

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 09:07

Face à toujours moins de régulations, les forces du marché se sont libérées ce qui a permis de développer des innovations financières de plus en plus complexes dans une opacité de plus en plus totale.

Aujourd’hui, tout est matière à spéculer, tant qu’il y a de l’argent à gagner. De la faillite des Etats aux denrées alimentaires de base…

 

Conférence d’Arnaud ZACHARIE, Secrétaire général du CNCD 11.11.11.

 

Jeudi 8 décembre à 20h dans les locaux de la FGTB ARLON, rue des Martyrs 80

 

Entrée gratuite, bienvenue à toutes et tous !

 

Une organisation du CEPPST et de la FGTB Luxembourg

 

Article: FGTB Luxembourg.be

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 08:00

Vous le savez, la sidérurgie de Liège est, à nouveau, menacée de mort. Son propriétaire, le groupe ArcelorMittal, a enclenché un processus de fermeture des lignes à chaud. Ce n’est qu’une étape. Ce qui est planifié, c’est, à terme, la liquidation de toute la sidérurgie du bassin, froid et chaud confondus. Un véritable génocide social.

Et c’est pour cela que le front commun FGTB-CSC fait appel à vous. La solution passe par une mobilisation de tous, parce que tout le monde est concerné.

Des actions auront lieu dans toutes les usines du groupe en Europe.

Ce combat est utile, il y a des pistes. Il n’y a qu’un seul combat perdu d’avance, c’est celui qu’on ne commence pas !

La MWB Liège/Luxembourg organise 3 cars dont voici les différents départs :

  • 07h45 : Aubange (entreprise Fédéral Mogul)
  • 08h00 : Arlon (FGTB) – 08h45 Bastogne : Place du Carré
  • 07h00 : Virton (gare) – 08h00 Libramont (gare) – 08h45 Marche (Tour de la famenne)
  • Le retour est prévu à 13h30.

Toute personne intéressée doit s’inscrire soit chez Marie-Christine au 063/22.37.76 marie-christine.pelletier@fgtb.be ou Serge CAREME au 0477/31.13.50 scareme@mwb-fgtb.be.

 

Article: FGTB-Luxembourg.be

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 11:17

Parmi les mesures budgétaires décidées par les négociateurs, certaines concernent le chômage, avec un allongement du stage d’attente pour les jeunes de 9 à 12 mois et une accélération de la dégressivité des allocations de chômage. Les CPAS craignent une augmentation des personnes qui se tournent vers eux.

Un chômeur risque, à l'avenir, de tomber plus vite sous le régime du revenu minimum d'intégration. Concrètement, le nouveau système prévoit trois périodes pour le chômeur. Durant les 3 premiers mois, le chômeur touchera 65% de son salaire de base, ce qui est plus que le 60% actuels. Ensuite, les 9 mois suivants, l'allocation est réduite à 60%.

Après un an maximum, le chômeur entre alors dans la deuxième période. Elle durera minimum 2 mois, maximum trois ans, selon les années de travail précédant la période de chômage. Une personne isolée touchera 55% du plafond, un cohabitant, 40%. Un chef de ménage débute, lui, à 60%.

Au cours de cette période, les allocations de chômage diminueront progressivement pour parvenir aux montants forfaitaires de la troisième période. Ces montants forfaitaires, les revenus d'intégration, donc, sont identiques à ceux qui sont alloués actuellement. 474,50 euros pour un cohabitant, 898 pour un isolé, 1069 euros pour un chef de ménage. Contrairement au système actuel, les chefs de ménage sont aussi concernés par la dégressivité.

Par ailleurs, pour conserver son allocation sur la durée, la personne au chômage devra démontrer qu'elle a vraiment tout mis en œuvre pour trouver du travail. Les contrôles, comme l'accompagnement des chômeurs, seront donc renforcés. 

En ce qui concerne le stage d’attente, il sera désormais de 12 mois pour tous alors que jusqu’à présent il était variable de six à douze mois selon l’âge du demandeur d’emploi. Il ne s’appelera plus stage d’attente mais stage d’insertion avec sanction si les trois dernières évaluations ne sont pas positives.

Les CPAS inquiets

Avec ces nouvelles mesures, les CPAS, les centres publics d’aide sociale, craignent de voir de plus en plus de monde se tourner vers leurs structures, alors qu’ils sont déjà en difficulté pour l’instant. L'Ecolo Philippe Defeyt, président du CPAS de Namur, exprime ses doutes : "Nous avons effectivement une crainte qu'une fois de plus, une partie de l'assainissement budgétaire fédéral ne soit payé par les CPAS. Concrètement, nous avons deux craintes précises. La première, c'est qu'un certain nombre de chômeurs, voyant diminuer leurs revenus, auront plus de difficultés à boucler leurs fins de mois et viendront, donc, demander des aides diverses au CPAS. Le cas échéant, sous forme d'un revenu d'intégration.

Mais nous avons surtout une crainte à propos des jeunes. Les jeunes sont directement touchés puisqu'on va allonger leur stage d'attente et probablement qu'un certain nombre d'entre eux n'auront même pas tout de suite une allocation de chômage au bout de ce stage d'attente qui sera désormais de 12 mois. Donc, nous risquons d'avoir plus de jeunes, demain, dans nos CPAS, et surtout qu'ils resteront plus longtemps".

Avec Baptiste Hupin et Michel Toussaint

 

 

Voir le reportage RTBF

 

Article: RTBF.be

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 08:38
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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 10:28

L'ami Marco Van Hees en action !

 

Un reportage éclairant sur l'injustice fiscale de notre pays,

alors que de nombreux bâtiments scolaires tombent en

décrépitude et que les pensions sont souvent misérables.

Attention, âmes sensibles et gens fragiles du myocarde,

mieux vaut peut-être s'abstenir !

 

Si cette situation vous indigne, une possibilité d'action

sous la forme d'une pétition. 

 

Merci à Eric de nous avoir indiqué ce reportage.

 

Bonne vision et en attendant, surtout, surtout, ne lâchez rien !   

 

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 09:50

 

 

C’était en octobre 2010 à Namur, devant le Parlement Wallon, où nous venions de participer à une cérémonie en l’honneur des victimes de la misère.

Devant une cinquantaine de personnes, dont Eliane Tilleux, la Ministre de l’intégration sociale, le groupe des TSE du Luxembourg joue sa « Criée aux esclaves ».

Ce spectacle de rue, nous l’avons produit une bonne vingtaine de fois. Sur des places, dans des marchés, devant des agences intérim, devant le siège de partis politiques. Le festival international de théâtre action à Liège a fait appel à nous en 2010 et la criée y a été jouée deux fois.

L’écriture, les répétitions et les premières représentations ont été faites en collaboration avec Bruna et Yvon, de la troupe de théâtre action ‘Alvéole’.

Au fur et à mesure des représentations, le groupe s’est approprié tous les rôles et Bruna et Yvon ont été renvoyés … au chômage. (Non, en vrai, ils ont plein de boulot et on est très content pour eux).

A titre personnel, et là c’est l’animateur qui parle, je trouve tout à fait remarquable que les membres du groupe, dont aucun n’avait d’expérience théâtrale antérieure, se soient appropriés cet outil exigeant qu’est le spectacle de rue. Et, au-delà, j’ai une grande admiration devant ces personnes privées d’emploi qui osent revendiquer leur situation, l’assumer, la crier, la dénoncer. Le flingue utilisé dans le spectacle est un pistolet d’alarme. Et c’est cela que le groupe fait. Donner l’alarme. L’alarme de la souffrance de centaines de milliers de personnes en Belgique que notre société a délibérément décidé de mettre au rebut.

Merci à eux pour leur tête haute et leur audace.

 

Vincent

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