15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 13:41

Oserions-nous tenter le bonheur collectif ?

Le jeudi 16 mai 2013 nous avons eu le grand plaisir de recevoir Bernard Friot.

Sociologue et économiste, il enseigne à l’université Paris X, anime l’Institut européen du salariat et l’association d’éducation populaire Réseau Salariat.

Des propositions simples et révolutionnaires. De nouvelles perspectives. Un bon bol d’air frais et militant !

« Pour Bernard Friot, notre système social contient déjà les éléments d’une sortie du capitalisme. Ces éléments, ce sont d’abord les cotisations sociales, ce " salaire socialisé " qui reconnaît la valeur de la production effectuée non seulement par les soignants, mais aussi par les retraités, les chômeurs ou les parents. Le second élément, ce sont les systèmes de qualification, tels qu’on les trouve chez les fonctionnaires et les professions libérales. S’appuyant sur ces deux piliers, Bernard Friot propose d’instaurer un " salaire à vie ", qui reconnaisse la qualification des personnes et permette à chacun de s’émanciper du marché du travail ».

 

 

 

 

Article: FGTB-Luxembourg.be

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 09:10

"Chemin Faisant"

http://www.fgtb-luxembourg.be/local/cache-vignettes/L200xH134/arton241-7eff6.jpgC’est le titre du livre écrit et illustré par les Travailleurs Sans Emploi du Luxembourg. Il est paru aux éditions du Cerisier. Un beau bébé carré de 22 cm de côté, en quadrichromie, 135 pages.

Ce livre est le résultat d’un assemblage de trois temps forts, une marche militante, un premier atelier d’écriture à Avioth en 2011 et d’un second atelier en 2012 illustrant les écrits de 2011 par des dessins, portraits ou peintures.

Le 22 mai nous avons eu l’occasion d’admirer les oeuvres originales présentes dans ce livre et également de rencontrer les auteurs de ces très belles réalisations lors du vernissage au sein du bâtiment de la FGTB d’Arlon.

Centre culturel, association en tout genre, il est possible d’accueillir cette exposition chez vous gratuitement.

Si vous êtes intéressé(e) par cette exposition, nous vous invitons à contacter Vincent Deraeve au 0473/75 09 59 ou par e mail

En annexe, vous trouverez , deux fichiers Word explicatif ainsi qu’un aperçu de l’exposition.

 

 


 

Brève description de La CRTSE

La préface du livre rédigée par Paul Hermant


 

http://www.fgtb-luxembourg.be/local/cache-vignettes/L500xH750/ReduiteP1010785-e2ca1.jpg

http://www.fgtb-luxembourg.be/local/cache-vignettes/L500xH334/ReduiteP1010807-d7411.jpg

http://www.fgtb-luxembourg.be/local/cache-vignettes/L500xH334/ReduiteP1010808-2-0b01d.jpg

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 10:38

Solidarité avec le peuple Grec !

Après l'interview de Sofia, nous continuons de joindre des Grecs pour qu'ils nous expliquent ce qui se passe dans leur pays.

Sofia nous a conseillé de téléphoner à Yorgos Mitralias, journaliste,  membre du réseau international CADTM et de la Campagne Grecque pour l’Audit de la Dette. Il est l’un des fondateurs et animateurs du Comité grec contre la dette.

Voici l’enregistrement de notre conversation, où l’on parle de la situation en Grèce, de dette et d’audit, de Dexia, de la création d’un grand mouvement antifasciste européen et unitaire, et avant tout, où l’on parle de Solidarité.

Le texte de Yorgos appelant à un mouvement antifasciste européen est disponible sur le site du CADTM. N’hésitez pas à lire ses autres contributions (liens à droite de la page).

Bonne écoute Camarades !


Solidarité avec le peuple Grec.

Premier interview de Sofia

Interview de Giorgos Mitralias

Second interview de Sofia

Nous continuons notre série d’interviews...

Interview de Panagiotis Grigoriou.

Un texte de Yorgos appelant à un mouvement antifasciste européen est disponible sur le site du CADTM.


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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 07:47

Voyez comment les nouvelles mesures prises par le gouvernement en matière de chômage vont saigner les demandeurs d'emploi. L'austérité est déjà là, et voici ce qu'elle promet à des dizaines de milliers de personnes : la précarité, la misère, la souffrance sociale.
Réalisation : Yannick Bovy - Juin 2013 - 14'28''
Une émission proposée par la FGTB wallonne et produite par le CEPAG

 

 

 

 Bonne vision et en attendant, surtout, SURTOUT, ne lâchez rien !
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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 12:30

http://www.lapetiteradio.org/spip/local/cache-gd2/1a3c2e734d7bf8179aaf5d9ae20dc299.png

Depuis la mise en place, en 2004, du plan dit "d’activation du comportement de recherche d’emploi", les personnes qui bénéficient d’allocations de chômage sont tenues de multiplier leurs efforts pour séduire un employeur et réintégrer le circuit du travail. Elles doivent en apporter périodiquement la preuve à l’Office National de l’Emploi, qui est chargé d’évaluer et de sanctionner ces efforts. Les trois récits que vous entendrez ici montrent que, dans un contexte où, en Wallonie, une offre d’emploi est disponible pour 25 candidats en moyenne, des chômeurs adoptent parfois des "comportements actifs" qui ne cadrent guère avec celui prévu par le législateur.

Réalisation : Sébastien Vanderborght

Avec le soutien du FACR 

S’activer

Article et émission radio: OBJECTEURS DE CROISSANCE dans WWW.LAPETITERADIO.ORG

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 09:13

Dans notre précédent article nous vous parlions de Sofia, pharmacienne à Athènes. Nous lui avons proposé de prendre de ses nouvelles, de prendre des nouvelles du peuple grec, régulièrement. Nous lui avons proposé d’être nos yeux et nos oreilles à Athènes.Elle a accepté. Nous la remercions.

Voici son premier interview.

Dans notre précédent article nous vous parlions de Sofia, pharmacienne à Athènes. Nous lui avons proposé de prendre de ses nouvelles, de prendre des nouvelles du peuple grec, régulièrement. Nous lui avons proposé d’être nos yeux et nos oreilles à Athènes. Elle a accepté. Nous la remercions. Voici son premier interview. - See more at: http://www.fgtb-luxembourg.be/spip.php?article196#sthash.RigSV9UR.dpuf

 

Dans notre précédent article nous vous parlions de Sofia, pharmacienne à Athènes. Nous lui avons proposé de prendre de ses nouvelles, de prendre des nouvelles du peuple grec, régulièrement. Nous lui avons proposé d’être nos yeux et nos oreilles à Athènes. Elle a accepté. Nous la remercions. Voici son premier interview. - See more at: http://www.fgtb-luxembourg.be/spip.php?article196#sthash.RigSV9UR.dpuf

 

Dans notre précédent article nous vous parlions de Sofia, pharmacienne à Athènes. Nous lui avons proposé de prendre de ses nouvelles, de prendre des nouvelles du peuple grec, régulièrement. Nous lui avons proposé d’être nos yeux et nos oreilles à Athènes. Elle a accepté. Nous la remercions. Voici son premier interview. - See more at: http://www.fgtb-luxembourg.be/spip.php?article196#sthash.RigSV9UR.dpu

f


Solidarité avec le peuple Grec.

Premier interview de Sofia

Interview de Giorgos Mitralias

Second interview de Sofia

Nous continuons notre série d’interviews...

Interview de Panagiotis Grigoriou.

Un texte de Yorgos appelant à un mouvement antifasciste européen est disponible sur le site du CADTM.


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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 08:22

La Grèce est le laboratoire ultra libéral de l’Europe.

On nous le dit, on nous le répète. Nous sommes peu à l’entendre, à le comprendre, à le décoder.

Pourtant, c’est exactement ce qui est en train de se passer.

Les infernales décisions prises par le gouvernement grec sous les ordres de la troïka sont répétées un an plus tard au Portugal, puis en Italie, en Irlande. Elles arrivent en France. Notre gouvernement embraye.

Donc, une seule solution : la Solidarité.

Le 10 mai de cette année, nous avons entendu une émission, sur France Inter : ‘Grèce, une lente descente aux enfers’.

Deux femmes racontent le quotidien. Simplement. C’est bouleversant. Ecoutez cette émission.

Un travailleur de notre régionale a pris congé et s’est rendu à Athènes avec sa compagne. Pour comprendre moins mal. Pour rencontrer Sofia. Pour témoigner ensuite de ce qu’ils ont vu là-bas.

Deux jours après leur retour le gouvernement grec décidait et faisait appliquer par la police la fin de la diffusion de la télévision et des radios publiques.

Nous avons repris contact par téléphone avec Sofia ce mercredi :

FGTB Lux : bonjour Sofia, nous avons bien entendu étés informés de ce qui s’est passé en Grèce le mardi 11 juin, à savoir la décision du gouvernement de mettre fin à la télévision et aux radios publiques. Peux-tu nous expliquer, de ton point de vue de citoyenne, ce qui s’est passé depuis ?

Sofia : bonjour. Vous pouvez imaginer notre choc. J’étais devant la TV à cette heure là. Ce signal disparu et cet écran noir nous a de suite transportés en 1967, au début de la dictature. Il s’est passé la même chose à cette époque mais l’impact avait été moins important car la télévision n’était pas aussi présente et répandue qu’aujourd’hui. Je me souviens que les émissions avaient été interrompues et que des marches militaires étaient diffusées toute la journée.

Sur le moment, c’est ce à quoi nous avons pensé. Mais, très vite, la contestation s’est mise en marche et, paradoxalement, je pense, avec quelques jours de recul, que les effets de cette incroyable fermeture sont plutôt positifs.

FGTB Lux : peux-tu développer ?

Sofia : cette nouvelle a eu un effet puissant sur la population. Et les réactions fortes de la communauté internationale nous ont fait sortir de notre sommeil très profond. Voir tous les jours des manifestations de soutien, des prises de positions, dans de nombreux pays, nous fait beaucoup de bien.

J’ai l’impression qu’une partie de la population qui n’était pas sensibilisée jusqu’à présent est en train d’enfin comprendre ce qui se passe. Les gens parlent à haute voix des droits des citoyens dans ce pays.

Il y a depuis, quotidiennement, des manifestations importantes devant le siège de l’ERT, devant le Parlement, dans d’autres villes du pays.

Des travailleurs du privé, du public, des chômeurs, des étudiants, des ouvriers, des employés … manifestent ensemble. On dirait qu’ils ont compris que la possibilité de perdre son travail est une réalité tangible. Que ce n’est pas seulement ‘pour les autres’.

Cela pousse les gens à manifester, à créer des solidarités entre des groupes qui luttaient auparavant chacun dans leur coin. Il y a moins de divisions.

FGTB Lux : nous avons entendu que face à la contestation le gouvernement venait de faire marche arrière, et que la diffusion des émissions avait repris, est-ce exact ?

Sofia : à ce jour (19 juin), les écrans sont toujours noirs et les radios silencieuses. ERT continue à émettre de manière illégale, grâce à internet.

Mais il est exact que le gouvernement a pris une résolution (provisoire) en ce sens. Le gouvernement est donc dans l’illégalité puisqu’il n’applique pas ses propres résolutions.

Cet après-midi il y a une rencontre entre les trois partis de la majorité à ce propos.

Les gens dans la rue espèrent que le gouvernement va tomber et que nous allons faire de nouvelles élections. Mais les médias du secteur privé effrayent la population en brandissant la menace de la troïka de ne pas libérer une nouvelle tranche du prêt à la Grèce. Ils disent que si nous élisons un gouvernement qui remet en cause la docilité à la troïka, les salaires, les pensions … cesseront d’être payés.

Mais une partie de la population est consciente que cet argent ne sert pas les intérêts du peuple, mais bien à rembourser les échéances des prêts déjà contractés. Les banques sont à la fête, nous ne sommes pas dupes.

Ce gouvernement avait promis de rediscuter les exigences de la Troïka. Il ne l’a pas fait. Nous nous rendons compte que nos élus ont un sentiment de puissance, de pouvoir, de supériorité. On dirait qu’ils pensent ne pas avoir de comptes à rendre à la population. L’espace entre eux et nous devient abyssal.

FGTB Lux : comment se passent tes journées en ce moment ?

Sofia : la journée je tiens ma pharmacie, le soir je milite. Il y a tous les jours des combats, des manifestations, des concerts. Les gens s’expriment, débattent dans des salles, dans la rue …

FGTB Lux : vous inventez la démocratie une seconde fois ?

Sofia : oui (rires).



A la fin de la conversation téléphonique, nous avons proposé à Sofia de prendre de ses nouvelles, de prendre des nouvelles du peuple grec, régulièrement.

Nous lui avons proposé d’être nos yeux et nos oreilles. Elle a accepté.

Nous allons lui téléphoner une fois par semaine. Enregistrer la conversation, puis la diffuser sur notre site internet, sur le blog des TSE Luxembourg, sur notre page FB.

Si vous désirez ‘entrer en complexité’, creuser pour moins mal comprendre, nous vous conseillons vivement un blog magnifique, tenu par Panagiotis Grigoriou : greek crisis, ‘Carnet de notes d'un ethnologue en Grèce, une analyse sociale journalière de la crise grecque’.



Nous vous conseillons aussi de regarder la magnifique intervention de Stathis Kouvelakis, ému, émouvant, lors de la soirée organisée par les Reporters sans Frontières au Théâtre du Châtelet à Paris le 19 juin, à propos de ERT et de la répression des médias en Grèce.

Surtout n’hésitez pas à partager. A tout bientôt pour entendre Sofia.

Votre équipe ‘com’ interpro.


Solidarité avec le peuple Grec.

Premier interview de Sofia

Interview de Giorgos Mitralias

Second interview de Sofia

Nous continuons notre série d’interviews...

Interview de Panagiotis Grigoriou.

Un texte de Yorgos appelant à un mouvement antifasciste européen est disponible sur le site du CADTM.


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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 08:08

Laboratoire.

La Grèce est le laboratoire ultra libéral de l’Europe.

On nous le dit, on nous le répète. Nous sommes peu à l’entendre, à le comprendre, à le décoder.

Pourtant, c’est exactement ce qui est en train de se passer.

Les infernales décisions prises par le gouvernement grec sous les ordres de la troïka sont répétées un an plus tard au Portugal, puis en Italie, en Irlande. Elles arrivent en France. Notre gouvernement embraye.

Donc, une seule solution : la Solidarité.

Le 10 mai de cette année, nous avons entendu une émission, sur France Inter : ‘Grèce, une lente descente aux enfers’.

Deux femmes racontent le quotidien. Simplement. C’est bouleversant. Ecoutez cette émission.

Un travailleur de notre régionale a pris congé et s’est rendu à Athènes avec sa compagne. Pour comprendre moins mal. Pour rencontrer Sofia. Pour témoigner ensuite de ce qu’ils ont vu là-bas.

Deux jours après leur retour le gouvernement grec décidait et faisait appliquer par la police la fin de la diffusion de la télévision et des radios publiques.

Nous avons repris contact par téléphone avec Sofia ce mercredi :

FGTB Lux : bonjour Sofia, nous avons bien entendu étés informés de ce qui s’est passé en Grèce le mardi 11 juin, à savoir la décision du gouvernement de mettre fin à la télévision et aux radios publiques. Peux-tu nous expliquer, de ton point de vue de citoyenne, ce qui s’est passé depuis ?

Sofia : bonjour. Vous pouvez imaginer notre choc. J’étais devant la TV à cette heure là. Ce signal disparu et cet écran noir nous a de suite transportés en 1967, au début de la dictature. Il s’est passé la même chose à cette époque mais l’impact avait été moins important car la télévision n’était pas aussi présente et répandue qu’aujourd’hui. Je me souviens que les émissions avaient été interrompues et que des marches militaires étaient diffusées toute la journée.

Sur le moment, c’est ce à quoi nous avons pensé. Mais, très vite, la contestation s’est mise en marche et, paradoxalement, je pense, avec quelques jours de recul, que les effets de cette incroyable fermeture sont plutôt positifs.

FGTB Lux : peux-tu développer ?

Sofia : cette nouvelle a eu un effet puissant sur la population. Et les réactions fortes de la communauté internationale nous ont fait sortir de notre sommeil très profond. Voir tous les jours des manifestations de soutien, des prises de positions, dans de nombreux pays, nous fait beaucoup de bien.

J’ai l’impression qu’une partie de la population qui n’était pas sensibilisée jusqu’à présent est en train d’enfin comprendre ce qui se passe. Les gens parlent à haute voix des droits des citoyens dans ce pays.

Il y a depuis, quotidiennement, des manifestations importantes devant le siège de l’ERT, devant le Parlement, dans d’autres villes du pays.

Des travailleurs du privé, du public, des chômeurs, des étudiants, des ouvriers, des employés … manifestent ensemble. On dirait qu’ils ont compris que la possibilité de perdre son travail est une réalité tangible. Que ce n’est pas seulement ‘pour les autres’.

Cela pousse les gens à manifester, à créer des solidarités entre des groupes qui luttaient auparavant chacun dans leur coin. Il y a moins de divisions.

FGTB Lux : nous avons entendu que face à la contestation le gouvernement venait de faire marche arrière, et que la diffusion des émissions avait repris, est-ce exact ?

Sofia : à ce jour (19 juin), les écrans sont toujours noirs et les radios silencieuses. ERT continue à émettre de manière illégale, grâce à internet.

Mais il est exact que le gouvernement a pris une résolution (provisoire) en ce sens. Le gouvernement est donc dans l’illégalité puisqu’il n’applique pas ses propres résolutions.

Cet après-midi il y a une rencontre entre les trois partis de la majorité à ce propos.

Les gens dans la rue espèrent que le gouvernement va tomber et que nous allons faire de nouvelles élections. Mais les médias du secteur privé effrayent la population en brandissant la menace de la troïka de ne pas libérer une nouvelle tranche du prêt à la Grèce. Ils disent que si nous élisons un gouvernement qui remet en cause la docilité à la troïka, les salaires, les pensions … cesseront d’être payés.

Mais une partie de la population est consciente que cet argent ne sert pas les intérêts du peuple, mais bien à rembourser les échéances des prêts déjà contractés. Les banques sont à la fête, nous ne sommes pas dupes.

Ce gouvernement avait promis de rediscuter les exigences de la Troïka. Il ne l’a pas fait. Nous nous rendons compte que nos élus ont un sentiment de puissance, de pouvoir, de supériorité. On dirait qu’ils pensent ne pas avoir de comptes à rendre à la population. L’espace entre eux et nous devient abyssal.

FGTB Lux : comment se passent tes journées en ce moment ?

Sofia : la journée je tiens ma pharmacie, le soir je milite. Il y a tous les jours des combats, des manifestations, des concerts. Les gens s’expriment, débattent dans des salles, dans la rue …

FGTB Lux : vous inventez la démocratie une seconde fois ?

Sofia : oui (rires).



A la fin de la conversation téléphonique, nous avons proposé à Sofia de prendre de ses nouvelles, de prendre des nouvelles du peuple grec, régulièrement.

Nous lui avons proposé d’être nos yeux et nos oreilles. Elle a accepté.

Nous allons lui téléphoner une fois par semaine. Enregistrer la conversation, puis la diffuser sur notre site internet, sur le blog des TSE Luxembourg, sur notre page FB.

Si vous désirez ‘entrer en complexité’, creuser pour moins mal comprendre, nous vous conseillons vivement un blog magnifique, tenu par Panagiotis Grigoriou : greek crisis, ‘Carnet de notes d'un ethnologue en Grèce, une analyse sociale journalière de la crise grecque’.



Nous vous conseillons aussi de regarder la magnifique intervention de Stathis Kouvelakis, ému, émouvant, lors de la soirée organisée par les Reporters sans Frontières au Théâtre du Châtelet à Paris le 19 juin, à propos de ERT et de la répression des médias en Grèce.

Surtout n’hésitez pas à partager. A tout bientôt pour entendre Sofia.

Votre équipe ‘com’ interpro.

 


Solidarité avec le peuple Grec.

Premier interview de Sofia

Interview de Giorgos Mitralias

Second interview de Sofia

Nous continuons notre série d’interviews...

Interview de Panagiotis Grigoriou.

Un texte de Yorgos appelant à un mouvement antifasciste européen est disponible sur le site du CADTM.


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17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 08:06

Invités : Vincent De Raeve et Bruno Carton : livre Chemin Faisant

http://www.tvlux.be/videos/2013/thumbs/130613-invites-livre-Chemin-Faisant.jpg

Chemin Faisant, c'est le titre d'un ouvrage collectif, fruit d'un atelier d'écriture mené au sein de la Commission régionale des Travailleurs Sans Emploi de la FGTB Luxembourg. Ce livre rassemble les textes produits lors de cet atelier. Des textes abondamment illustrés. Pour nous en parler, nous recevons Vincent De Raeve, animateur des Travailleurs Sans Emploi de la FGTB et Bruno Carton, un des participants à l'atelier.

 

Pour voir la vidéo cliquer ICI ou sur l'image

 

Article: TVLux.be

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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 10:12

Pour rencontrer, conjointement, les enjeux de l’adaptation de la carrière des travailleurs âgés, de la transmission de leur expérience et de l’insertion professionnelle des plus jeunes travailleurs, les députés écologistes ont déposé une proposition de loi qui vise à instaurer un Plan Tandem pour l’Emploi à l’ensemble du secteur privé.

Le Plan Tandem pour l’Emploi vise à permettre au travailleur âgé de 55 ans ou plus (50 ans ou plus pour les fonctions plus lourdes) de diminuer son temps de travail à concurrence d’un mi-temps ou d’un 2/5e temps, en étant remplacé, dans le cadre d’un contrat à mi-temps, par un travailleur de moins de 30 ans. Le travailleur aîné assure une mission de tutorat au sein de l’entreprise, conserve ses droits en matière de pension et perçoit un salaire équivalant à, au moins, 75 % de son salaire à temps plein en cas de passage à mi-temps et à, au moins, 80 % en cas de passage à 3/5e temps.

Ce Plan Tandem est autofinancé grâce aux économies réalisées par la sécurité sociale et par les employeurs lors de la mise à l’emploi des jeunes travailleurs. Il est géré par les Fonds de sécurité et d’existence sectoriels.

La proposition de loi ICI

 

Article: zoegenot.be

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