13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 13:35

L'avenir du travail par Albert Jacquard

 


Surtout ne lâchons rien !¡!

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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 13:04

La coupe est pleine !

Sous la pression des employeurs, le Gouvernement a décidé unilatéralement :

  • D’un GEL DES SALAIRES rendant impossible toute concertation sociale.
  • De MANIPULER L’INDEX en modifiant le panier de produits pris en compte pour le calcul … résultat, une perte de 90 € par an pour un salaire moyen.

De plus, il n’a toujours pas exécuté les décisions des interlocuteurs sociaux en matière d’augmentation des allocations sociales (pensions, chômage …) et du salaire minimum.

Et dans le même temps, le patronat (F.E.B.) réclame une flexibilité toujours plus importante (allongement du temps de travail via l’augmentation des heures supplémentaires) et de moins en moins négociée (pas de contrôle syndical ni d’enregistrement électronique du temps de travail). Alors que les restructurations jettent au chômage des milliers de travailleurs …

 

tract-21-fevrier-2013-lux-Joel-1.jpg

La FGTB a donc décidé de suspendre sa participation à la concertation et de MOBILISER MASSIVEMENT !

Une manifestation en front commun syndical aura lieu à Bruxelles le 21 février 2013 :

  • - Pour la liberté de négociation et contre le gel des salaires.
  • - Pour le maintien intégral de l’index.
  • - Pour une fiscalité plus juste et plus progressive.

INFORMATIONS PRATIQUES

Journée de manifestation couverte par une indemnité de grève et une indemnité repas de 10€ pour les participants à la manifestation.

Déplacement organisé en train :

  • Arlon 7h43
  • Marbehan 7h55
  • Libramont 8h15
  • Jemelle 8h36
  • Marloie 8h

Départ à 10h30 de la Gare du Nord pour arriver au cabinet De Coninck vers 12h30.

Inscription obligatoire auprès de Sandrine BAETSLE

Par tél. 063/24.22.59 - ou par mail.

SOYONS TRES NOMBREUX !! C’EST LA SEULE CHOSE QU’ILS COMPRENNENT !!

 

Article: fgtb-luxembourg.be

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 09:57

162 personnes assassinées par téléphone !!!!!

 

 

 

 

 

Le choix de la Matinale
Franck Leclère, délégué CGT de l'entreprise Grantil et conseiller régional Front de Gauche de Champagne-Ardenne et Georges Payan, réalisateur du film de soutien à l'entreprise Grantil

 

Et surtout ne lâchons rien

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 09:08

Voici 5 ans, Olivier Vangoethem, 48 ans, a décidé de « se reprendre en main ». Un tournant dans l’histoire chaotique de cet ex-sans-abri devenu fonctionnaire au SPP Intégration sociale. Son statut ? Expert du vécu en matière de pauvreté et d’exclusion sociale. « Un vrai boulot, sérieux et exigeant », insiste Olivier avec un sourire malicieux.

Avant ça, le bonhomme a roulé sa bosse. « La rue, les maisons d’accueil, pas mal de petits tafs, les cures de désintoxication… J’ai fait le tour. » Un jour, soutenu par son entourage, il décide de sortir de sa « vie de zonard ». « Quand on arrête de boire, il faut bien remplir son temps. » Il bosse alors comme mécanicien dans le cadre d’un PFI (plan formation insertion) et affronte le secteur du travail adapté. « L’exploitation en plein, les aides d’Etat que les employeurs utilisent à fond avant de vous jeter… »

Olivier n’en reste pas là. Il se tourne alors vers la militance (Ecolo, les travailleurs sans emplois de la FGTB…), entreprend un master en politique économique et sociale à la Fopes (UCL), enchaîne les petits boulots… Avant d’aboutir à l’administration fédérale. Une étape pour le moins inattendue. « Tout à coup, j’entrais dans un autre monde… »

Deux CCD, un CDI, et voilà Olivier confirmé dans sa fonction : expert du vécu. Un projet innovant et pragmatique qui consiste à engager des gens dotés d’une expérience personnelle de la pauvreté pour faire le lien entre les administrations fédérales (Maisons de Justice, Onem, hôpitaux…) et le citoyen (lire ci-contre).

Olivier, lui, est détaché au SPF Intérieur. Sa mission : améliorer le système actuel d’adresse de référence afin de permettre aux sans-abri de récupérer leurs droits. Depuis octobre 2010 donc, l’ex-zonard concerte et consulte. « Je suis à la fois le grain de sable et l’huile dans les rouages. »

Avec l’avantage – ô combien précieux – du terrain. « Disons que je n’ai pas un master en SDF, mais je connais les codes et les pratiques ! », se marre Olivier, sans langue de bois, « Il dispose d’un savoir, d’un parcours et de compétences à valoriser dans l’intérêt public », confirme Frédéric Lemaire, coordinateur du projet au SPP Intégration sociale.

Certes, tout ne s’est pas fait du jour au lendemain. « J’ai dû trouver le rythme, résister à la pression de l’administration, trouver une légitimité. Ça m’a demandé beaucoup d’énergie. » Et puis Olivier a revu ses jugements sur les fonctionnaires ronds-de-cuir : « Je vois énormément de gens compétents, volontaires, qui veulent changer les choses mais sont coincés dans le système. »

Le fossé entre l’administration, le politique et les citoyens ? « Il est béant, dit-il. Trop de lois et règlements sont conçus et appliqués par la middle class. Entre le débat au Parlement et le texte final, l’essentiel se perd. » Le service public à l’ère de l’e-gouvernance ? « Le meilleur et le pire. A force de tout simplifier et tout automatiser, on rend les choses plus compliquées. Et combien de gens largués, incapables de lire ou d’accéder aux informations. Arrêtons de considérer les citoyens comme de simples numéros au Registre national ! »

Mais l’expert du vécu ne veut pas baisser les bras. Car la précarité gagne du terrain, « et il faut agir ». « Les pauvres, ça n’est plus seulement ceux que l’on pointe du doigt à la gare centrale. Non, la pauvreté c’est l’affaire de tous. »

Et Olivier de revenir sur sa vie à la rue. « J’ai côtoyé des gens qui avaient de belles situations : un vétérinaire, un concepteur de jeux vidéo… C’est le gars bien installé. Faillite, restructuration, sa femme se barre, il ne peut plus payer les traites, attaque le bon whisky du bar et termine au gros rouge à 2,5 euros le litre. » Et de s’indigner contre cette société qui ne cesse de « fabriquer des exclus » : « Des jeunes qui ont quitté le cocon familial, des femmes seules, des allocataires sociaux traqués… » Et de dénoncer le système « fraudogène » actuel : « On multiplie les statuts complexes plutôt que d’individualiser les droits. On pousse à la fraude et puis on la chasse, où est la logique ? Il n’y a pas plus contrôlé qu’un précaire ! Chaque aide reçue, il faut montrer patte blanche. C’est contraignant et intrusif. Et le système de dégressivité des allocations de chômage, une hérésie ! C’est déplacer le problème vers les CPAS, le travail au noir, le trafic, la prostitution… On veut lutter contre la pauvreté et on va en créer ailleurs. On monte les catégories sociales les unes contre les autres. Diviser pour mieux régner… »

Et Olivier de rappeler les paradoxes du système : « Si tu veux obtenir une aide sociale, t’as intérêt à montrer un frigo vide. Si le lendemain le SAJ passe et que tu ne veux pas perdre la garde de tes gosses, t’as intérêt à avoir un frigo plein. »

A 48 ans, trois enfants et deux petits-enfants (« le plaisir de la paternité sans la responsabilité »), Olivier continue malgré tout à y croire. « Quand mon petit-fils me dira : “Papy, qu’est-ce que tu as fait pour que ça change ?”, je veux être clair. Sans bien sûr y perdre mon âme. »

Si ça ne bouge pas assez à son goût, Olivier s’en ira. Pour aller replanter sa tente place Saint-Lambert à Liège aux côtés des Indignés. Don Quichotte aux yeux couleur « volonté ». Ex-zonard devenu passeur de savoirs.

 

RéreCI

 

Article: lesoir.be

 

Merci Oli et surtout ne lâchons rien

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 09:37

D'où vient la dette belge et à qui profite elle? Pour répondre à ces questions, la FGTB, son centre d'éducation permanente et le comité pour l'annulation de la dette du tiers monde lancent une série d'actions de sensibilisations à Bruxelles, en Wallonie. L'objectif est de conscientiser et d'impliquer les citoyens dans une démarche d'interpellation des gouvernants. Car pour ces associations, l'austérité n'est pas une fatalité et la population ne doit pas payer les errements du monde politique et financier.

 

Voir la vidéo sur TVLux

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29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 13:27
En savoir plus de suite en 4' 13'' ?  Le dessin animé pour comprendre la dette publique belge avec les voix bien connues de Frédéric Jannin et Stefan Liberski.

Réalisation: Synthèse & Sébastien Godard
  
 
 
 
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En savoir plus de suite en 28 ' ?
 
Découvrez cette nouvelle émission, qui tord le cou (non sans humour...) aux idées reçues sur la dette publique belge et les politiques d'austérité. Non, ce n’est pas forcément aux citoyens de payer l’addition !
Ce reportage de 28 mn explique ce qui se cache derrière l’épouvantail de la dette publique et les politiques d’austérité que les gouvernements belge et européens présentent aux citoyens comme inévitables. Plusieurs témoins et spécialistes belges, grecs, portugais, français, irlandais lèvent l’écran de fumée et avancent une proposition concrète : un audit citoyen de la dette.
  
Réalisation : Yannick Bovy – Décembre 2012 – 28 mn.
 
Image intro A qui profite la dette

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Passionné(e) par la question ?

Retrouvez les vidéos suivantes : "la dette, c'est chouette", une vidéo pédagogique sur la dette : légitime ou pas ?
Par Place au peuple (Front de gauche), France (Janvier 2012) 3'38''
  

 
 
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Debtocracy : ce documentaire retrace la crise de la dette grecque et pose la question d’un audit comme en Equateur.
Par Katerina Kitidi et de Aris Hatzistefanou (Avril 2011). 01 h 14' 48''
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'Comprendre la dette publique' (Film d’animation 10’ 36’’) : Apprenez en quelques minutes ce qu'est la création monétaire par le crédit, le système des réserves fractionnaires, et l'article 123 du traité de Lisbonne ...
 
 
 

 
Une campagne de la FGTB Wallonne, du CADTM, du CEPAG et de la FGTB Bruxelles.


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28 janvier 2013 1 28 /01 /janvier /2013 13:49
la ministre refuse de donner les chiffres exacts du nombre de personnes touchées.

700.000 seront concernés. Economies réalisées ? "Rien du tout". Et parait qu’avoir une allocation moindre, ça aide à trouver de l’emploi... clair après avoir arrêté internet, c’est plus facile !

04 Question de Mme Zoé Genot à la ministre de l’Emploi sur "la dégressivité des allocations de chômage et ses effets en novembre 2012" (n° 13937)

04.01 Zoé Genot (Ecolo-Groen) : Monsieur le président, madame la ministre, le gouvernement a décidé de diminuer les allocations de nombreux chômeurs depuis novembre dernier. Des catégories supplémentaires – les isolés et les familles – seront touchées par la dégressivité au printemps. La fin du droit aux allocations de chômage concernera certains demandeurs d’emploi à partir de la fin 2015.

Madame la ministre, combien de personnes seront-elles concernées par la dégressivité entamée au printemps ? Quelle sera l’importance de la diminution budgétaire par rapport au mois d’octobre dernier ?

En m’informant auprès des personnes dont les allocations de chômage seront rabotées, j’ai ressenti un désespoir tangible et un grand sentiment d’injustice : comment vivre avec moins de ressources ? Leur budget est déjà étriqué : les loisirs, l’achat de vêtements et le chauffage ont déjà été réduits au minimum. Ils devront désormais renoncer aux déplacements, à internet, aux soins de santé au point d’être totalement désocialisés.

Avez-vous étudié la manière dont les chômeurs pourraient adapter leur budget ? N’existe-t-il pas un risque qu’ils renoncent à leur abonnement internet ou aux transports en commun, utiles pour leur recherche d’emploi ?

04.02 Monica De Coninck, ministre : Monsieur le président, madame Genot, les mesures gouvernementales relatives à la dégressivité du chômage sont entrées en vigueur le 1er novembre dernier. Depuis cette date, les chômeurs cohabitants en subissent l’impact en fonction de leur passé professionnel et de la durée de leur chômage. En revanche, pour les chefs de famille et les isolés, les allocations de chômage pourront diminuer, au plus tôt, à partir du 1er mars 2013.

Toutefois, la dégressivité ne s’applique pas aux chômeurs qui ont eu une carrière suffisamment longue – c’est-à-dire actuellement de vingt ans. La durée exigée augmentera progressivement pour atteindre vingt-cinq ans à partir de novembre 2017.

Soit, ils présentent une incapacité de travail permanente d’au moins 33 % ; soit, ils ont au moins 55 ans ; soit, ils reçoivent un complément d’ancienneté ; soit, ils reçoivent un complément d’entreprise –prépension - ; soit, ils font partie d’une catégorie spécifique (travailleurs portuaires, marins-pêcheurs, artistes du monde du spectacle ayant des prestations régulières) ; soit, ils perçoivent déjà maintenant le montant minimum des allocations.

L’ONEM ne dispose pas encore des chiffres exacts relatifs au nombre de chômeurs concernés. Il doit d’abord traiter à nouveau les dossiers d’environ 500 000 chômeurs sur base de la nouvelle réglementation. D’après les estimations, un tiers des 2 millions de chômeurs complets indemnisés qui perçoivent actuellement des allocations de chômage seront concernés par la réforme.

Dans un premier temps, il s’agirait de 92 000 personnes qui sont au chômage depuis deux ans. Leurs allocations diminueront au plus tôt le 1er novembre 2012 (pour les cohabitants) ou le 1er mars 2013 (pour les cohabitants avec revenus et les personnes isolées) s’ils sont toujours au chômage à ce moment-là. Les dispositions transitoires neutralisent toutefois dans de nombreux cas la durée de chômage déjà écoulée. Il est aujourd’hui trop tôt pour pouvoir se prononcer sur l’impact réel de la mesure. Les adaptations éventuelles des habitudes de dépenses des chômeurs dont le montant des allocations sera réduit n’apparaîtront également clairement que plus tard.

En outre, je souhaite rappeler encore une fois que les chômeurs qui introduisent une première demande d’allocations à partir du 1er janvier 2013 recevront des allocations plus élevées durant les trois premiers mois de leur chômage. Le taux d’indemnisation passe en effet pour eux de 60 à 65 %. Et il reste prévu que le minimum de chômage sera toujours plus élevé que le revenu d’intégration sociale.

J’espère que les Régions, responsables pour l’activation et la création de l’emploi, aideront les gens à trouver au moins un travail de quelques heures.

04.03 Zoé Genot (Ecolo-Groen) : Madame la ministre, merci, mais nous ne sommes malheureusement pas dans cette situation. Actuellement, nous nous trouvons en situation où les demandeurs d’emploi sont en augmentation, qu’ils soient chômeurs ou qu’ils appartiennent à d’autres catégories ; il n’est pas de création d’emploi. Les personnes pénalisées le seront donc lourdement.

J’entends que vous m’expliquez beaucoup d’éléments que l’on peut déjà trouver sur internet. Pour les chiffres, par contre, vous dites ne pas en être sûre.

De plus, vous ne répondez pas à la question de la diminution de budget par rapport au mois d’octobre 2012. En fait, les allocations de 92 000 chômeurs qui ont été diminuées n’ont donc pas engendré d’économies budgétaires.

04.04 Monica De Coninck, ministre : Ce n’est pas pour cette raison.

04.05 Zoé Genot (Ecolo-Groen) : Je ne vous demande pas pour quelle raison. Quelle diminution de budget sera-t-elle réalisée par rapport au mois d’octobre 2012 ? J’ai déposé ma question en novembre 2012 et je n’ai toujours pas de réponse.

04.06 Monica De Coninck, ministre : Rien du tout ! Ce n’est pas l’objectif : l’objectif est d’aider les gens et de les stimuler à trouver un job. C’est très difficile pour le niveau fédéral : il est indispensable de faire appel aux institutions au niveau régional. Il est très important de travailler ensemble.

04.07 Zoé Genot (Ecolo-Groen) : Alors, il faudra m’expliquer comment les gens sans téléphone, sans internet, sans véhicule, sans abonnement – ils seront obligés d’y renoncer – trouveront plus facilement de l’emploi.

Je crois que vous refusez de répondre à la question parce que cette mesure budgétaire idéologique a été prise sur le dos des chômeurs : elle n’aidera certainement ni à la création d’emplois ni à la recherche d’un emploi par ces personnes.

[Chambre des représentants – Commission des Affaires sociales - Réunion du 22 janvier 2013 – Extrait du compte rendu intégral (CRIV 53 – COM 0648)]

 

Article: Zoé Génot.be

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 13:09

Ce mercredi 23 janvier s'ouvrait le 43ème Forum économique mondial (WEF) de Davos. L'élite des décideurs économiques et politiques, des patrons d'organismes internationaux et intellectuels sont rassemblés à Davos, une petite station de ski au cœur des Alpes suisses, afin de commenter la marche financière du monde et tenter d'y apporter des solutions. C'est en tout cas l'objectif affiché de ce rendez-vous annuel, qui se tient depuis 1971.

Si Angela Merkel, David Cameron, Dmitri Medvedev, Mario Monti, ou encore notre Premier Ministre Elio Di Rupo sont présents, les deux plus grosse puissances mondiales - Les Etats-Unis et la Chine - brilleront par leur absence. Un signe que le Forum perd de sa force ?

On en parle avec nos invités :  

° Olivier  Bonfond, économiste, diplômé de l’Université de Liège, conseiller au CEPAG (Centre d’éducation populaire André Genot) et auteur du livre Et si on arrêtait de payer ? 10 questions/réponses sur la dette publique belge et les alternatives à l’austérité. (Ed. Aden). Egalement membre du Conseil international du Forum social mondial (FSM), il participe activement depuis de nombreuses années au mouvement altermondialiste.

° Michel Gassée, journaliste économique à la RTBF.

 

Article: lapremiere.be

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 14:25

Avant c’était 9 mois. Maintenant même avec 5 évaluations des efforts positives et une négative, cela pourrait durer 2 ans ! Et cela pourrait différer selon les moyens humains des régions ?!

07 Questions jointes de
- Mme Zoé Genot à la ministre de l’Emploi sur "les trois évaluations successives positives du jeune demandeur d’emploi pour avoir accès aux allocations d’insertion" (n° 14413)
- M. Jean-Marc Delizée à la ministre de l’Emploi sur "le stage d’insertion professionnelle et les évaluations pour l’accès aux allocations d’insertion" (n° 15212)

07.01 Zoé Genot (Ecolo-Groen) : Monsieur le président, madame la ministre, ma question est très simple ; elle ne demandera qu’une réponse par oui ou par non pour faire toute la clarté.

Depuis le 1er janvier 2012, le stage et les allocations d’attente pour les jeunes demandeurs d’emploi ont été transformés en stage d’insertion professionnelle et allocations d’insertion. Pour avoir accès à ces allocations d’insertion, le jeune doit bénéficier de trois évaluations positives dans sa recherche d’emploi.

Les trois évaluations positives doivent-elles ou non être successives pour l’obtention par le jeune demandeur d’emploi du bénéfice des allocations d’insertion ?

07.02 Jean-Marc Delizée (PS) : Monsieur le président, je vais poser la même question.

J’avais évoqué le sujet lors de la discussion de la note de politique générale, mais étant donné le flot de questions, il avait été décidé d’y revenir. Je dois en outre avouer que je n’avais pas compris la réponse qui était donnée.

Ainsi que Mme Genot vient de le rappeler, la question est de savoir si le jeune doit avoir satisfait aux trois dernières évaluations, sachant que celles-ci ont lieu tous les quatre mois.

Votre note de politique générale pour l’année 2012 rappelait l’accord de gouvernement et, dans votre note de politique générale pour l’année 2013, vous mentionnez - sans plus -, que le comportement actif de recherche d’emploi des jeunes en stage d’insertion sera contrôlé par l’ONEM. 

Pouvez-vous nous confirmer ou nous infirmer que ce sont les trois dernières évaluations – et donc successives – positives qui donnent droit aux allocations d’insertion ?

J’attends une réponse simple : oui ou non. Is het al dan niet de juiste interpretatie ?

Pour illustrer ma question, j’aimerais rappeler deux exemples donnés lors de la discussion de la note de politique générale. Si la réponse à la question est affirmative, cela signifie qu’une évaluation négative prolonge le stage de la période qui précède cette évaluation négative et donc que le poids de la sanction augmente à chaque nouvelle évaluation négative : plus quatre mois, plus huit mois, plus douze mois.

Le premier exemple est celui où la première évaluation s’avère négative. Dans ce cas, le stage est prolongé de quatre mois. Admettons que les trois évaluations qui suivent soient positives, le jeune est alors admis aux allocations après seize mois.

Second exemple : un jeune réussit ses deux premières évaluations mais échoue à la troisième, son stage est alors prolongé de douze mois. S’il réussit trois évaluations successives au cours de la nouvelle période, il sera alors admis aux allocations après vingt-quatre mois au total.

Cette interprétation est-elle la bonne ?

Dans l’hypothèse où le gouvernement aurait abandonné la règle des trois dernières évaluations positives, quels seraient les critères retenus pour déterminer si le stage d’insertion a été satisfaisant pour donner accès aux allocations ?

07.03 Monica De Coninck, ministre : Monsieur le président, chers collègues, vous souhaitez savoir si le droit aux allocations d’insertion n’est accordé que si le comportement de recherche active d’emploi du jeune concerné est évalué trois fois successivement par l’organisme régional compétent.

L’accord gouvernemental prévoit que le comportement de recherche active des jeunes, pendant la période d’insertion professionnelle, est évalué, tous les quatre mois, par l’organisme régional compétent. Le même accord stipule également que les Régions sont libres d’évaluer les jeunes plus régulièrement. Il se peut donc qu’une Région évalue un jeune cinq ou six fois, voire plus. Le droit aux allocations n’est octroyé que si les trois dernières évaluations sont positives. Ainsi sur six évaluations, trois peuvent être négatives. L’important est que les trois dernières soient positives.

Monsieur Delizée, sans un nouvel accord de coopération avec les Régions, ces dernières n’effectueront pas d’évaluation des jeunes en stage d’insertion. À l’heure actuelle, il est difficile de dire s’il y aura ou non un nouvel accord de coopération. En revanche, il est certain que c’est l’ONEM qui prendra les décisions d’admission ou de non-admission aux allocations d’insertion. Ces décisions seront prises sur base du comportement de recherche d’emploi durant la période de stage d’insertion des personnes qui demandent à pouvoir bénéficier des allocations d’insertion. En l’absence d’un nouvel accord de coopération, il appartiendra au gouvernement fédéral de décider de la meilleure façon d’exécuter les engagements pris dans le cadre de l’accord gouvernement.

07.04 Zoé Genot (Ecolo-Groen) : Madame la ministre, si je comprends bien, on doit dire aux jeunes qu’ils seront évalués, tout en ignorant la méthode qui sera appliquée. De même, nous ne savons pas quand ils recevront leurs allocations.

S’ils se trouvent dans le système initial, ils sont évalués tous les quatre mois. Cela signifie qu’un jeune ayant réussi cinq évaluations sur six devra quand même attendre vingt-quatre mois. Soit les Régions se chargent d’évaluations plus rapprochées, et certains jeunes percevront leurs allocations au bout de trois mois, tandis que d’autres devront attendre trente-six mois. Cela me paraît totalement injuste. En effet, il leur sera impossible d’obtenir une évaluation plus ou mois rapidement. Ce système est donc terriblement inégalitaire. Un troisième scénario impliquerait que vous nous disiez quels seraient les outils d’évaluation dont disposerait le fédéral.

En tout cas, je trouve assez surréaliste que, pour ce dossier dont nous parlons depuis un an, nous ne puissions toujours pas expliquer aux jeunes quelles seront les méthodes employées. Cela me paraît inquiétant.

07.05 Monica De Coninck, ministre : Je peux vous expliquer. Sur le plan fédéral, un accord de coopération a été signé en 2004. À présent, nous sommes en train de négocier avec les Régions en vue de trouver un moyen pour aider les jeunes gens à décrocher plus rapidement un emploi. Nous avons déjà conclu un accord avec la Flandre, mais des problèmes se posent en Wallonie et à Bruxelles. Or, pour danser le tango, il faut être deux. C’est pourquoi nous attendons les réactions des gouvernements wallon et bruxellois en vue de conclure un accord au sujet d’un trajet d’insertion plus efficace.

07.06 Zoé Genot (Ecolo-Groen) : Mais il y a quand même un problème. C’est un peu facile d’affirmer que les Régions n’ont qu’à organiser les évaluations et, partant, n’ont qu’à engager des armées d’évaluateurs. Vous prenez des décisions, puis vous demandez aux autres de payer. Je comprends dès lors qu’il soit difficile de signer un tel accord de coopération.

En attendant, les victimes du système sont les jeunes, puisqu’ils ne savent toujours pas quel sera leur avenir proche.

07.07 Monica De Coninck, ministre : Les jeunes n’en seront pas les victimes car le système existe déjà. Je ne comprends pas pourquoi les Régions, qui sont compétentes, ne s’organisent pas et je ne sais pas pourquoi le fédéral doit payer aux Régions alors que c’est leur devoir.

07.08 Zoé Genot (Ecolo-Groen) : Madame la ministre, vous ne vous en rendez peut-être pas compte, certaines Régions ont beaucoup plus de chômeurs encadrés que d’autres et ont donc plus de difficultés à réaliser des évaluations et à organiser un suivi aussi rapproché de tout le monde.

07.09 Monica De Coninck, ministre : (…)

07.10 Zoé Genot (Ecolo-Groen) : Si vous trouvez que l’injustice est sympathique… Je ne fais pas de la politique parce que je trouve l’injustice sympathique ! Le fait est que, maintenant, les jeunes ne seront pas traités de la même manière dans toutes les Régions et je trouve cela profondément injuste.

07.11 Jean-Marc Delizée (PS) : Monsieur le président, je remercie Mme la ministre pour son explication claire, que je n’avais pas pu obtenir lors de la précédente discussion. Ici, les choses sont claires. Il est certain que le système est dur et j’ai pris des exemples avec des jeunes qui devraient attendre vingt-quatre mois avant de percevoir des allocations d’insertion. Je ne sais donc pas si on peut encore parler d’insertion à ce stade !

Je pense que les accords de coopération doivent surtout porter sur le fait de mettre le pied des jeunes à l’étrier de l’emploi. Je crois que c’est cela qui doit focaliser l’attention des Régions et j’espère que les discussions iront en ce sens.

[Chambre des représentants – Commission des Affaires sociales - Réunion du 22 janvier 2013 – Extrait du compte rendu intégral (CRIV 53 – COM 0648)]

 

Article: Zoé Génot.be

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 09:07

A l'image de la sidérurgie dans son ensemble, l'histoire de la phase à chaud liégeoise est ponctuée de périodes fastes, mais aussi de mutations et de crises profondes. Jusqu'à l'annonce confirmée de sa fermeture, mercredi soir, par la direction d'ArcelorMittal...

13 Octobre 2011

 

Tout commence en 1817, alors que la Belgique n'existe pas encore. Cette année-là, l'Anglais John Cockerill fonde sa première usine à Seraing afin de produire lui-même l'acier dont il a besoin pour construire ses métiers à tisser. Les décennies suivantes verront la sidérurgie se développer et vivre son âge d'or avant d'essuyer ses premiers revers, au début des années 80, quand la plupart des activités sidérurgiques liégeoises et carolorégiennes sont regroupées au sein d'une même société: Cockerill Sambre.

 

Cockerill Sambre, Usinor...

En 1998, la Région Wallonne, actionnaire majoritaire de Cockerill Sambre, cède la société et ses filiales au Groupe français Usinor. Début 2002, Usinor fusionne avec les Groupes Arbed et Aceralia pour former Arcelor. Début 2003, ce dernier annonce ses orientations stratégiques, qui visent à concentrer les investissements importants nécessaires aux lignes à chaud sur les sites les plus performants, situés en bord de mer. Cette décision devait conduire à la fermeture d'un des deux hauts-fourneaux de Liège mi-2005, ainsi qu'à l'arrêt de la ligne à chaud en 2009. Le haut-fourneau 6 est finalement mis à l'arrêt en avril 2005.

 

2006: naissance du groupe ArcelorMittal

L'année suivante, après le succès de l'OPA lancée par Mittal Steel sur Arcelor, le groupe ArcelorMittal est créé. Début 2008, le géant de la sidérurgie annonce l'abandon du projet de fermeture de la ligne à chaud liégeoise et rouvre, en février, le haut-fourneau de Seraing. Mais la crise économique passe par là et la phase liquide est arrêtée en mai 2009 "afin d'adapter le dispositif de production d'ArcelorMittal en Europe au très faible niveau de demande". Le haut-fourneau serésien, lui, avait fermé en novembre 2008.

Quelques mois plus tard, en novembre 2009, le laminoir de Chertal est toutefois relancé et en avril 2010, c'est le haut-fourneau d'Ougrée qui reprend du service, représentant quelque 600 emplois directs pour le bassin sidérurgique.

 

Tensions

Mais les tensions sociales se font vives, au point qu'en mars 2011, la direction du groupe, irritée par les actions syndicales à répétition, annonce le gel des investissements pour la phase liquide à Liège. Durant l'été, cette dernière est arrêtée, comme prévu, mais un nouveau coup de tonnerre retentit début août, quand la direction générale confirme son maintien à l'arrêt pour le quatrième trimestre 2011.

Le mercredi 12 octobre, enfin, la direction du groupe annonce aux syndicats la fermeture de la phase à chaud liégeoise.

 

Article RTL.be

 


 

 


 

Mittal insiste sur sa volonté "de trouver des solutions socialement acceptables"

 

Le Premier ministre belge, Elio Di Rupo, a rencontré jeudi à Davos Lakshmi Mittal. Il lui a fait part du "mécontentement très fort" des gouvernements fédéral et wallon et lui a demandé de revoir sa position. A ce stade, Elio Di Rupo considère cependant que "les portes sont fermées". Lakshmi Mittal aurait, lui, exprimé sa volonté de trouver des solutions socialement acceptables.

24 Janvier 2013

 

La direction d'ArcelorMittal a annoncé jeudi sa décision de fermer à Liège six lignes du froid et la cokerie, et de maintenir uniquement les 5 lignes qualifiées de "principales". Ces 5 lignes, qui représentent 800 emplois, sont "stratégiques en raison de leurs produits de haute qualité, de leurs processus spécialisés ou d'avancées technologiques spécifiques".

A Davos, Elio Di Rupo, qui a rappelé les efforts déjà consentis tant par les travailleurs que par les pouvoirs publics, a demandé au patron du groupe sidérurgique ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, de refaire passer les "lignes flexibles", menacées de fermeture, dans son core-business en les requalifiant en lignes principales. A défaut, il lui a demandé de permettre au gouvernement wallon de trouver un repreneur pour ces lignes. Il a par ailleurs plaidé pour que le sidérurgiste continue à investir dans les 5 lignes restantes et dans le centre de recherches.

 

Mittal n'a rien promis

Lakshmi Mittal n'a à ce stade rien promis et n'est pas revenu sur sa décision. Il a précisé au Premier belge que la décision de fermeture avait été prise il y a deux jours, après de longues discussions. Lakshmi Mittal a également insisté sur l'engagement de son entreprise en faveur du dialogue social et sa volonté de trouver des solutions socialement acceptables, a affirmé le groupe dans un communiqué. "Monsieur Mittal lui a expliqué les raisons qui ont conduit le groupe à prendre cette décision douloureuse", pointant "la grande faiblesse de l'environnement économique et de la demande d'acier".

 

"Ma place est en Belgique"

Une réunion entre gouvernements wallon et fédéral aura lieu vendredi sur le sujet. Elio Di Rupo, qui devait pour sa part assister au Chili à un sommet réunissant les chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Europe, de l'Amérique Latine et des Caraïbes, a décidé de rentrer en Belgique jeudi en fin de journée directement depuis Davos où il a participé au Forum Economique Mondial. "J'ai annulé mon déplacement en Amérique du Sud. Le sommet était important mais ma place est en Belgique auprès des travailleurs", a-t-il commenté.

 

Article RTL.be

 


 

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