6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 12:13

 L'intégration des personnes sourdes dans la vie professionnelle. C'était la thématique abordée ce samedi à Libramont par la Maison des sourds de la province de Luxembourg.

 

 

 

 

 

 

Article: TVLux.be

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 09:56
 
Vus sur Actu Chômage
En attendant : surtout, SURTOUT, ne lâchez rien !
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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 12:38
New York : les indignés dénoncent les violences...

 


Michael Moore rejoint les indignés devant Wall Street (Vidéo)

 

 

Après les violences policières contre des manifestants pacifiques à New York, dénonçant la manière dont les banques appauvrissent la grande majorité de la population américaine, ci-dessous un rassemblement de plusieurs centaines de personnes devant Wall Street, en présence de Michael Moore, pour dénoncer cette ploutocratie.



 

En l’absence de micro et de sonorisation, les manifestants répètent chacune des phrases de Michael Moore pour en faire profiter les 400 participants à cette manifestation que salue Michael Moore, en expliquant que c’est un excellent début.

"Vous ne devez pas vous démoraliser parce que vous n’êtes que quelques centaines ce soir. Tous les grands mouvements ont commencé ainsi. Vous représentez en fait des millions d’Américains, et cette manifestation est historique. Je suis honoré d’être parmi vous" , conclut le célèbre réalisateur, après voir dénoncé les "gangsters de Wall Street qui méritent les menottes pour la manière dont ils volent les ressources de millions d’Américains".

"Ils essaient de faire croire qu’ils représentent la démocratie, mais il s’agit d’une ploutocratie, dont le pouvoir repose sur la violence. Ils croient pouvoir détenir le pouvoir éternellement, mais notre force repose sur les centaines de millions d’Américains que vous abusez, et unis, nous saurons vous empêcher de nuire".

CAPJPO-EuroPalestine

http://www.ep-mir.com/spip.php?arti...

article: bellaciao.org

 

Beauvais : Les Indignés en marche vers Bruxelles...

 

 


Les "indignés" israéliens ne faiblissent pas



Le Brésil s'indigne contre la corruption



French Revolution Les indignés en marche vers Bruxelles, à...



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En attendant : surtout, SURTOUT, ne lâchez rien !
A suivre ...
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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 07:26

Ecouter Les chroniques Paul Hermant

Nous avons donc appris, et nous avons sursauté aussi en l’apprenant, que notre monde, qui vit aujourd’hui son overshoot day­— le jour où toutes les ressources de la planète ont été épuisées— compte désormais plus de personnes en surpoids que de gens sous alimentés.

On comprend peut-être alors un peu mieux pourquoi cet overshoot day survient chaque année un peu plus tôt… Non, ce n’est pas fair-play de dire cela. Et pas trop exact non plus, d’ailleurs.

Dans une étude présentée à New Delhi la semaine dernière, la Croix-Rouge a donc révélé ces statisitiques surprenantes : "En 2010, 1,5 milliard de personnes souffraient d'obésité tandis que 925 millions d'autres souffraient de malnutrition". C’est-à-dire, si l’on compte bien, près de deux milliards et demi de malnourris car, à ce que l’on sache, l’obésité aussi est une malnutrition, mais à l’envers.

Le Secrétaire général de l’organisation, l’Ethiopien Bekele Geleta, a commenté ces résultats en ces termes : "Si la libre interaction du marché a abouti à une situation où 15% de l'humanité a faim tandis que 20% est en surpoids, il y a quelque chose qui n'a pas marché quelque part". Et c’est vrai, mais peut-être pas tout à fait où l’on pense car d’autres recherches posent aussi l’hypothèse que les enfants sous-alimentés seraient prédisposés, pour une question de mauvaise oxydation des graisses, à devenir "plus facilement" obèses à l’âge adulte. Ce qui rend évidemment l’affaire encore un peu plus complexe. Ou la rend largement plus limpide : la lutte n’est pas entre les gros et les maigres, elle est entre les riches et les pauvres, c’est-à-dire dans le partage de la nourriture, dans la qualité de l’alimentation et dans les profits que l’on peut faire de l’une et l’autre de ces malnutritions.

A ce que l’on voit, ces temps-ci, le cynisme semble à peu près égal. Peu nous chaut en effet que les maigres lointains meurent, nous nous chargeons déjà de faire mourir les gros que nous avons à notre portée. On veut dire : l’obésité, c’est tout de même un marché magnifique où l’industrie pharmaceutique est suspectée de produire — Mediator, Alli ou Xenical — de quoi générer à la fois des effets secondaires graves et des décès nombreux.

Mais bon, à côté de ces conséquences spectaculaires, le scandale est sans doute tout aussi bien dans cette alimentation industrielle aux vices cachés et goûteux dont la chercheuse espagnole Esther Vivas rappelait récemment qu’elle se montrait à la fois incapable de nourrir tout le monde — ne réussissant pas à juguler la sous-alimentation — et inapte à nourrir correctement tout le monde — produisant de l’obésité… Ce qui dans les deux cas concerne, dit-elle, les secteurs les plus précaires de la population mondiale.

De sorte que, en cet overshoot day, nous pouvons conclure que la faute des pauvres est, de nouveau, entière et totale. Parce qu’ils ne sont pas assez pour manger peu et trop nombreux à manger trop. Allez, belle soirée et puis aussi bonne chance.

Paul Hermant

 

Article: La Première (RTBF)

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 12:09

http://archives.sudpresse.be/t-20110929-H3DM17-0.jpgL’Onem a privé temporairement ou définitivement 8.890 demandeurs d’emploi de leur allocation de chômage au cours du premier semestre de cette année, soit un quart de plus que l’an passé. Cette augmentation touche surtout la Wallonie.

Le nombre de ces sanctions s’élevait à 5.224 en Wallonie contre 2.196 en Flandre, soit plus du double, rapportent jeudi les quotidiens “Gazet van Antwerpen” et “Het Belang van Limubrg”.

Il ne faudrait pourtant pas en conclure que les chômeurs wallons refusent d’avantage de travailler, avertit l’Onem. Les bureaux wallons, ainsi que bruxellois, de l’Office national de l’emploi suivent de plus près les chômeurs de longue durée dans leur recherche d’un emploi. Ils ont donc effectué un mouvement de rattrapage.

Près d’un quart des chômeurs qui refusent un emploi ou une formation sont exclus définitivement et ne reçoivent plus d’allocations.

“Environ 10 % de ces gens vont au CPAS”, a souligné Vicky Heylen, chercheuse à la KU Leuven.

Selon elle, une moitié des chômeurs sanctionnés sort du système.

“Personne ne sait comment ils survivent”.

 

n.c.

 

Article: SudPresse.be

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 07:57
http://archives.sudpresse.be/t-20110930-H3DN78-0.jpgEmploi un win-win qui pourrait coûter cher à l’Etat

Activa, Win-Win, SINE... Près de 120.000 Belges qui ont trouvé de l’emploi récemment bénéficient d’un plan d’activation. Double avantage: l’ONEM paie une partie du salaire et l’employeur obtient des réductions. Mais la facture pour l’État fiscal risque d’être explosive: près d’un milliard d’euros!

Récemment engagées sur le marché du travail, 118.478 personnes bénéficiaient en juillet 2011 d’un plan d’activation. Concrètement, le principe est souvent le même: l’O.N.E.M. paie une partie du salaire et l’employeur peut bénéficier de réduction de cotisations.

Problème: ces mesures, qui sont très utilisées par les employeurs, ont un coût. Selon l’Institut pour un développement durable, la facture risque d’être explosive: “ Le coût global des différentes mesures devrait atteindre 700 millions d’euros, soit 300 millions de plus qu’en 2010 ”, explique l’économiste Philippe Defeyt (Ecolo). “ En tenant compte des réductions des cotisations sociales patronales, le coût de ces programmes se rapproche du milliard d’euros! ”De plus, pPour Philippe Defeyt, ces mesures n’engendrent pas forcément les effets escomptés: “Des employeurs auraient engagé des personnes, même si les plans n’existaient pas. Des personnes sont également engagées au détriment d’autres parce qu’elles peuvent bénéficier de ce plan. Enfin, une fois les avantages terminés, les employeurs engagent d’autres personnes. ” Philippe Defeyt plaide donc pour que les résultats soient objectivement évalués.

des chiffres réfutés

Au cabinet de Joëlle Milquet (cdH), on réfute ces chiffres: “ Philippe Defeyt exagère les coûts bruts des mesures d’activation. De plus, il ne tient pas compte de l’effet de retour ”, explique Benoît Lanoo. Autre argument: les personnes coûtent moins cher à l’ONEM que lorsqu’elles étaient au chômage.“De plus, leur embauche engendre des recettes fiscales et un effet sur la consommation. Enfin, il ne faut pas oublier la croissance liée à ces créations d’emploi. ”

Les emplois “activés” représentent 2,8% des emplois salariés, contre 1,2% début 2005. C.FERON

 

n.c.

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 07:55

« Qu’on arrête de dire que le budget du Forem, c’est un milliard d’euros », soupire le secrétaire permanent CSC Paul De Sacco, exaspéré. Pourtant, en bas des colonnes de chiffres, on constate que le budget global est bien de 900 millions d’euros et quelques belles miettes. « Oui, mais dans cette somme, il y a plus de 600 millions qui concernent les APE (aides à la promotion de l’emploi). Et, à ce niveau, le Forem joue un simple rôle de caisse. En réalité, le budget du Forem est de 300 millions d’euros. Dont 225 millions pour le salaire du personnel. Ce qui fait que, pour faire réellement fonctionner le Forem, on dispose de 75 millions… »

 

Article: Lavenir.net

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 07:43
Wallonie Le contrat de gestion signé ce mardi

Cette fois, le Forem dispose d’un nouveau contrat de gestion, dont l’épure fut maintes fois corrigée. André Antoine (CDH) et les membres du comité de gestion l’ont paraphé mardi après-midi, non sans émettre quelques doutes quant aux modalités de son application.

Sur le papier, l’ambition ne manque pourtant pas. Ce nouveau contrat de gestion réorganise la structure du Forem en instaurant un comité stratégique (où le politique aura son mot à dire) et un comité d’audit, il garantit un seuil d’emploi à hauteur de 3.657 employés et instaure au sein de l’OIP de nouvelles règles de gouvernance. Mais c’est pour les demandeurs d’emploi qu’il apporte le changement le plus notable : désormais, chacun d’entre eux disposera d’un interlocuteur unique au sein du Forem. Ce conseiller référent réalisera le bilan professionnel du chômeur, lui proposera des offres d’emploi ou le dirigera vers une formation. Trois publics seront privilégiés dans un premier temps : les jeunes, les travailleurs qui viennent de perdre leur emploi et les chômeurs menacés par l’Onem.

« Mais les indications dont nous disposons pour le budget 2012, nous imposent un minimum de modestie par rapport à la manière dont nous mettrons en œuvre ce contrat de gestion », poursuit Thierry Bodson, secrétaire régional wallon de la FGTB, membre du comité de gestion.

En effet, il manquerait 42 millions pour boucler ce budget. Un trou qui s’explique par le gel de la dotation versée par le gouvernement au premier de ses OIP. Or elle fait perdre au Forem 3,5 % de son budget, explique Paul De Sacco (délégué CSC), tandis que la croissance naturelle de la masse salariale (hors saut d’index) représente à elle seule 3,9 %.

« De la poudre aux yeux » ?

L’inquiétude est grande car la marge de manœuvre est étroite. En effet, au sein de cette enveloppe, 550 millions concernent les subsides APE (aussitôt reversés) et 260 millions couvrent les salaires. Restent 200 millions pour le fonctionnement. « On risque de gratter sur le volume du personnel, sur la valeur des points APE ou sur la qualité de la formation », conclut Thierry Bodson, dont les craintes sont partagées par Marc Becker, son homologue de la CSC.

Et ce n’est pas tout : le front commun syndical (CGSP, CSC, CGSLB) énonce d’autres griefs. Le Forem compte ainsi trop peu de personnel statutaire (11 %) , ce qui prive 89 % du personnel d’une perspective de carrière. L’outil informatique est obsolète pour répondre aux défis de l’accompagnement individualisé. « Parfois, lors d’un entretien de 40 minutes avec un chômeur, on en passe 20 à aller d’un logiciel à l’autre », résume Paul De Sacco.

De plus, les futurs 650 conseillers référents seront amenés, en régime de croisière, à gérer un « portefeuille » de 300 à 400 demandeurs d’emploi (si l’on tient compte des chômeurs non indemnisés), calculent les syndicats. Qui dénoncent la surcharge de travail. Bref, si rien n’est fait, ils disposeront de trop peu de temps à consacrer à chaque chômeur. « L’accompagnement individualisé serait alors de la poudre aux yeux », prédit Thierry Bodson.

André Antoine, accueilli mardi après-midi sous les lazzis du personnel, a promis de revoir les syndicats pour aborder ces sujets. Il promet de moderniser l’informatique et une statutarisation progressive. Le personnel, lui, lassé d’attendre (le préavis remonte au 7 avril), sera en grève jeudi. Une première dont le ministre se serait bien passé.

 

LORENT,PASCAL

 

Article: lesoir.be

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 08:35


Début 2009, la FGTB wallonne lançait sa campagne « Le capitalisme nuit gravement à la santé ». Le système que nous dénoncions n’a pourtant pas été remis en question. Loin d‘avoir tiré les leçons de la crise, la droite et le patronat veulent encore nous imposer leurs vieilles recettes libérales : modération salariale, austérité, privatisation des services publics, attaques contre la Sécurité sociale… Les travailleurs payent la crise de tous côtés.

Pourtant, nous vivons dans un pays où les richesses produites (par les travailleurs !) ne cessent d’augmenter. Et, depuis 30 ans, les actionnaires captent une part de plus en plus importante de ces richesses au détriment… des travailleurs.

Il est urgent de renverser la situation. Des solutions justes, efficaces et solidaires existent.

Ensemble, allons chercher l’argent là où il se trouve… dans la poche des actionnaires !

Nous vivons dans un pays riche, très riche… Qui demande pourtant à ses travailleurs de se serrer la ceinture mais...

7 milliards € par an: réductions de cotisations patronales– bingo pour les actionnaires!

4.4 milliards € par an: intérêts notionnels – bingo pour les actionnaires!

750 millions € par an: plus-values non taxées des entreprises - bingo pour les actionnaires!

Chaque année, des milliards d’euros ne sont pas redistribués vers la collectivité car ils échappent à l’impôt ou au circuit des cotisations sociales, contrairement aux salaires.

Chaque année, et malgré la crise, les patrons du BEL 20 s’octroient des rémunérations et des bonus qui dépassent l’entendement.

 

 

Nom

 

 

 

Revenus en 2010

 

 

 

Equivalent en années de SMIG *

 

 

 

Carlos Brito (AB Inbev)

 

 

 

7,69 millions €

 

 

 

418

 

 

 

Roch Doliveux (UCB)

 

 

 

5,16 millions €

 

 

 

280

 

 

 

Duco Sickinghe (Telenet)

 

 

 

4,05 millions €

 

 

 

220

 

 

 

Pierre-Olivier Beckers (Delhaize)

 

 

 

3,91 millions €

 

 

 

212

 

 

 

Pierre Mariani (Dexia)

 

 

 

2,03 millions €

 

 

 

110

 

 

 

Marc Grynberg (Umicore)

 

 

 

1,81 millions €

 

 

 

98

 

 

 

Benoît Scheen (Mobistar)

 

 

 

1,5 million €

 

 

 

81

 

 

 

* SMIG = Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti

 Ce ne sont pas les salaires belges qui dérapent ! Mais bien les exigences des actionnaires…

STOP au dérapage actionnarial !

Contrairement aux idées reçues, nous vivons dans un pays de plus en plus riche. Chaque année, les richesses produites (par les travailleurs !) ne font qu’augmenter. Mais, depuis 30 ans, ce sont les actionnaires qui en captent une part de plus en plus importante au détriment des travailleurs. Rien que pour 2010, ce sont 20 milliards € supplémentaires qui se sont retrouvés... dans la poche des actionnaires !

Qu’ont-ils fait de tout cet argent ? Des emplois ? Des augmentations de salaires ? Des investissements dans l’économie ? Non. Ces montants astronomiques sont partis alimenter la spéculation financière… Cette spéculation folle, évoluant hors de tout contrôle et complètement déconnectée de l’économie réelle… Cette spéculation qui nous a menés à la crise bancaire de 2008.

Les travailleurs ne payeront pas la crise, qu’ils disaient…

Suite à cette crise, les politiques de tous bords n’avaient qu’un mot à la bouche :

R-E-G-U-L-A-T-I-O-N !
La finance et l’économie ne pouvaient plus fonctionner sans balises, les gouvernements avaient compris la leçon, ils allaient légiférer pour encadrer tout ça…

Pour que ces déclarations dépassent le stade des bonnes intentions, la FGTB wallonne avait lancé, début 2009, sa campagne «Le capitalisme nuit gravement à la santé». Elle entendait évidemment dénoncer le système capitaliste et ses crises mais également proposer des alternatives concrètes en matière économique et sociale. Objectif ? Une meilleure répartition des richesses et un mieux-être pour toutes et tous.

Deux ans plus tard, que sont devenues les déclarations politiques ? Rien, nada… ou si peu. Le système que nous dénoncions n’a pas été remis en question et nos contre-propositions n’ont pas été suffisamment entendues. Pire, loin d‘avoir tiré les leçons de la crise, la droite et le patronat veulent à nouveau nous imposer leurs vieilles recettes : modération salariale, austérité, privatisation des services publics, fiscalité injuste, attaques contre la Sécurité sociale… Bref, faire payer la crise aux travailleurs par tous les moyens !

Ca suffit !

Aujourd’hui, la FGTB wallonne repart au combat partout en Wallonie. Dans les zonings industriels, dans les services publics, dans les entreprises de services, dans la grande distribution... Objectif ? Rappeler que des solutions solidaires, socialement justes et économiquement efficaces existent.

Vous pouvez les découvrir dans la brochure "Où est passé l'argent?"

Cette brochure est également disponible en version « papier » que vous pouvez commander en envoyant un mail à la FGTB wallonne ou en téléphonant au 02/506 82 36. Les militants de la FGTB wallonne la diffuseront également dans le sentreprises lors de rencontres organisées avec les travailleurs.

Ce petit ouvrage est à diffuser sans modération auprès de vos collègues, familles, amis…

Ensemble, nous serons plus forts pour gagner la bataille des idées. Ensemble, nous irons chercher l’argent là où il se trouve… dans la poche des actionnaires !

 

Une campagne réalisée en collaboration avec le CEPAG.
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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 08:35

les nouveaux contrôleurs sociaux se rebiffent

 

La colère gronde chez les contractuels du FOREM – majoritaires à 89%; il n’y a que 11% de statutaires au Forem contre 63% au Service Public de Wallonie (cfr. le communiqués de presse du front commun syndical en bas de page) qui voient leurs conditions de travail se dégrader alors que la réforme en cours du Forem, qui prépare à la régionalisation, va dramatiquement modifier la teneur de leur travail : plus bureaucratique et moins social, plus répressif et moins qualitatif, le tout avec une absence cruelle de moyens humains et technologiques ad hoc et dans une atmosphère délétère de contrôles tatillons des travailleurs : « Tendance au raidissement dans l’approche collective de la réglementation, mais volonté de trouver des solutions pour des dossiers individuels … Multiplications des contrôles et sanctions individuelles, même pour des faits futiles ».

Une main-d’œuvre précaire et mal-traitée est réputée plus servile et le politique aime qu’on ne conteste pas ses orientations, fussent-elles socialement nuisibles pour leur public cible, les travailleurs privés de salaire, voire en complète contradiction avec la déontologie des travailleurs des services publics comme avec la charte de qualité qui doit gouverner les services publics (et en gros prévoit de satisfaire le client – citoyen et non de l’expulser manu militari de l’accès à des services de qualité en lui montrant la porte de sortie de ses droits sociaux…).

Avis de grève du Forem

Les travailleurs du FOREM étant précarisés à outrance, ils savent qu’ils doivent obtempérer à toutes les lubies politiciennes qui leur tombent dessus, comme la réforme de l’accompagnement des chômeurs, abusivement présentée comme un parcours d’insertion individualisé, c’est bien d’un plan d’accompagnement vers la sortie des caisses de la Sécu comme de l’Assistance plutôt que vers l’emploi qu’il s’agit. La réforme du FOREM diminue la part qualitative du travail des agents : le temps passé en entretien avec le travailleur sans emploi afin de l’orienter au mieux voire l’aider à résoudre la kyrielle de problèmes sociaux créés par le fait d’être pauvre dans une société qui discrimine les pauvres (sic).

Et ce d’autant mieux que le FOREM a créé des catégories de chômeurs pour mieux « encadrer » les plus fragiles et précipiter leur fin de droit. Le sulfureux statut MMPP a déjà fait réagir une psychiatre qui a immédiatement compris que l’idée d’aider les chômeurs sous la contrainte et la menace, voire de les forcer à aller chez le psy et le psychiatre sous peine d’exclusion était une idée nauséabonde qui rappelait des périodes noires de l’histoire. (Article magnifique à lire absolument !)

Les raisons de la colère syndicale :

« Si on ne garantit plus le nombre d’équivalents temps plein (nombre d’ETPL repris dans la lettre de mission de l’Administrateur général qui garantit 3.657 ETPL au Forem), que l’on supprime l’indexation de la dotation, que les départs à la retraite ne sont plus que partiellement remplacés, une diminution du volume de l’emploi est inévitable et des licenciements sont à craindre. Ceci est inacceptable pour les organisations syndicales car cela va impacter effectivement le service rendu.

Par ailleurs, il est prévu de diminuer le budget des Organismes d’Intérêt Public de 10% (effort budgétaire pour rééquilibrer la dette de la Belgique) ; même si le Cabinet du Ministre André Antoine prétend que ça ne concernera pas le Forem, nous nous permettons d’en douter …
De plus, un transfert de compétences fédérales de l’emploi vers les régions est prévu dans les négociations actuelles mais les budgets ne suivront pas nécessairement dans leur totalité, on parle de 80%.»

Les travailleurs du FOREM n’ont jamais signé pour devenir des contrôleurs sociaux, obligés de poser les questions qui sont dans le programme informatique seulement, de minuter leurs entretiens et de chercher la faute dans le chef du chercheur d’emploi, de dénoncer celui-ci à l’ONEM, voire d’envoyer des offres d’emploi obligatoires par courrier (souvent qui ne correspondent pas au CV du travailleur sans emploi) afin de mieux les exclure par voie bureaucratique automatisée…

Les travailleurs du FOREM ne veulent pas usurper le rôle de l’ONEM (le silence de l’ONEM est troublant car que vont-ils devenir si le FOREM reprend leurs missions chéries de contrôles et de sanctions ?), mais c’est pourtant le noir dessein que leur promet les politiciens avec leur réforme régionaliste entérinant ainsi tout desiderata flamingant, et repris sous un label qui pue la bienveillance (si on oublie le sourire carnassier toutes canines dehors), « d’accompagnement », soit par le tri du bon grain de l’ivraie (sic) et le transfert vers d’autres caisses d’allocations de la Sécu, soit vers l’exclusion pure et simple de tout revenu, car seul 10 à 30% des cas – selon les études financées par les pouvoirs publics (donc orientées) – échouent au CPAS, les autres sont dans la nature et personne ne sait ce qu’ils deviennent (ni ne cherche à le savoir, ne pas mesurer la création de pauvreté, c’est mieux pour les politiciens, car ce qu’on ne mesure pas statistiquement, n’existe pas et ne peut leur être reproché, CQFD).

Les chômeurs ne sont pas des chiens !

Bien évidemment les travailleurs en recherche d’emploi aspirent à bénéficier de services publics de qualité, qui ne les menacent pas mais qui les soutiennent dans ces temps si difficiles. Ils aspirent aussi à être traité avec bienveillance et à ne pas être catalogué fraudeur comme si toute une catégorie sociale en grande précarité et pauvre pouvait être ainsi étiquetée d’office.

Les contrôleurs sociaux savent bien, eux, que ce sont les gens qui ont déjà du travail et un réseau de clients qui peuvent le plus facilement dissimuler du noir, les sans emploi par essence sont isolés et exclus du circuit donc en difficulté de trouver même du travail en noir. A part femme d’ouvrage et homme à tout faire, l’Horeca, le transport, le gardiennage et la construction, les métiers en noirs ne sont pas légions, et ils sont occupés par des esclaves importés par les guerres et la misère internationale : les sans papiers.


Personne n’a traité d’ordure l’Horeca flamand quand il a dit qu’il avait besoin du noir pour survivre. Dingue, le chômeur lui, s’il se fait choper, on lui coupe les vivre, on ne chipote pas. Ce qui le conduit illico à la case travail au noir, mais cette fois, il aura un rabais, car en tant qu’exclu, il n’a plus droit à rien et n’aura plus qu’à se taper le même salaire que celui du sans papier… L’échelle des salaires inversée !

 

Personne ne leur passe quoi que ce soit aux sans emploi, à croire qu’ils sont devenus l’ennemi public numéro un!

Alors que pour les sans emploi, c’est le chômage, l’ennemi et non l’allocation de chômage, qu’ils perçoivent pour survivre, péniblement, durant la recherche du contrat de travail, ce Saint-Graal ! Au grand dam des syndicalistes militants, les chômeurs sont prêts à travailler pour le même tarif qu’au chômage, il suffit de traîner dans les couloirs du dispositif de contrôle de la disponibilité des chômeurs pour entendre les chômeurs dire, «donnez-moi un travail à 1000 euros, plutôt que de me laisser au chômage à rien faire».

Brader ainsi leur force de travail c’est exactement le but de la manœuvre : dégoûter les gens, les mépriser, les discriminer, les appauvrir, les faire souffrir psychologiquement, socialement, pour amoindrir toutes leurs défenses et anéantir toutes velléités de négocier un juste prix pour leur survie quotidienne.

On veut des emplois, une vie décente, et un job qui nous plaît

Alors oui, les travailleurs sans emploi salarié veulent que la chasse aux chômeurs et le plan d’accompagnement soient remplacés par un plan pour la création massive d’emploi non précaires (cfr. communiqué en bas de page). Quel gaspillage d’argent public de payer des contrôleurs sociaux au lieu de créer les empois qui manquent. Et surtout de payer des services publics qu’on rend incompétents, à l’image de leurs dirigeants, les politiques…..

Vu la richesse globale produite en Belgique, ce n’est pas une utopie de créer des emplois. C’est une question de choix ! Mais cela implique à l’évidence une meilleure redistribution des richesses vers les salariés, et donc un enrichissement moindre du patronat. Moins de profit et plus de redistribution pour un bien-être plus équitablement partagé…

Je rêve, oui je les entends d’ici les cyniques et les désabusés, les entrepreneurs « parce qu’ils le valent bien » ?! Le travailleur n’est plus estimé, respecté, récompensé. Nous le savons tous, ceux qui ont vécu le monde du travail quelques années (après l’idéalisme, vient la dépression). Le talent n’est jamais récompensé, pas plus que la compétence, la créativité ou la loyauté et le dévouement, non, ce qui est récompensé c’est la cupidité, le back-stabing, la manipulation, le harcèlement moral, l’escroquerie, le vol…


Une richesse produite qui ne cesse de croître avec en corolaire (ou dommage collatéral) un niveau de chômage structurel très élevé aussi, est-ce vraiment acceptable voire responsable désormais?

 

Et d’emploi, de création d’emplois, au minimum 200 000 en Wallonie et 700 000 pour le pays , dans cette politique d’exclusion massive, il n’est point question. Pourtant on ne demande jamais de compte au patronat, à quoi servent donc ces 7 milliards de réductions de cotisations ONSS patronales annuels?

Intellectuellement, comment peut-on trouver logique de ne pas s’attaquer à la racine du mal : l’absence d’un emploi (de qualité, convenable, durable) pour chacun pour préférer se focaliser uniquement et sans complexe sur les premières victimes de cette cruelle absence d’emploi: les travailleurs sans emploi!

Et en plus, la médiocratie politicienne a des idées saugrenues comme d’obliger les chômeurs à travailler gratuitement ?! C’est une des idées soutenues dans la réforme du plan d’accompagnement des chômeurs. Le travail est déjà une punition pour les condamnés à une peine alternative à la prison, ce qui en dit long sur la valeur du travail dans notre société.

Si certain ose encore croire que travail et épanouissement peuvent aller de pair, il ferait bien de regarder autour d’eux. La médicalisation à outrance des travailleurs en dit long sur le mal-être profond dans le monde du travail. Mais c’est logique au fond, au fur et à mesure que le patronat grossit les rangs des sans emploi, il inflige une pression insupportable aux travailleurs dont la pénibilité du travail s’accroit proportionnellement à leur peur de rejoindre la cohorte des sans …

Travailler gratuitement, quelle idiotie! Et après ça, qui paiera jamais les sans emploi une fois que le gratuit sera devenu une habitude? C’est condamner ces sans emploi à être ad vitam bénéficiaires d’allocations que de vouloir les faire bosser à l’œil, non? N’est-ce pas le contraire de ce qu’on veut : créer plus d’emplois rémunérés pour que plus de travailleurs contribuent tant à la Sécu qu’aux impôts (si inégalitaires par ailleurs) ? Si on peut leur trouver du travail obligatoire, on peut le leur payer décemment aussi !

Ou alors, le politique nous ment. Ca ne serait pas la première fois… Nos leaders francophones (sic) nous avait dit, en 2004: il faut faire la chasse aux chômeurs pour calmer l’ire flamande et empêcher que les Flamands réclament la fin de la durée de chômage illimitée voire carrément la scission de la Sécu (c’est pour not’bien quoi !).

Résultat, que demandent les Flamands ? La fin de la durée de chômage illimitée et la scission de la Sécu. Bien vu, les stratèges francophones, finement jouée celle-là, ça les a vachement calmé en effet!

Maintenant, la régionalisation n’est même pas un débat, c’est un acquis pour les Flamands séparatistes ou confédéralistes, restent à savoir à quel point ils nous étrangleront financièrement, comme ils l’ont fait avec le budget de la Région de Bruxelles …

Le permis budgétaire à point des Régions, une trouvaille, quelle créativité : des bons points budgétaires régionaux plus on exclut des méchants chômeurs-profiteurs, rien que ça !

Mais sont-ce là les vrais enjeux ? Ne fait-on pas exprès de ne pas créer des emplois parce qu’au fond, ce que veut le patronat ce n’est pas de sauver le pays de la faillite en créant massivement les emplois qui manquent (ça serait vachement civique non de la part d’inciviques patentés ?!), non, ce qu’il veut le patronat, c’est s’enrichir encore plus vite, c’est baisser les salaires, supprimer les allocations et renvoyer les pauvres aux Eglises (vu la haute probabilité de tomber sur un prêtre pédophile en Belgique, c’est vraiment très très méchant de leur part).

Le patronat n’est pas là pour réduire la pauvreté mais pour la créer !

Alors ils poussent les mesures d’austérité qui visent à diminuer le niveau de vie des Belges et du reste des européens, regardez ce qu’ils font aux Grecs, aux Espagnols, aux Italiens, aux Portugais, aux Irlandais …

La généralisation de la précarité de l’emploi ne contribue pas à créer de la sécurité d’existence, ça rend inquiet et anxieux pour l’avenir, cela rend aussi très flexible et franchement très peu contestataire! On a trop à cœur de payer les factures pour pouvoir se payer le luxe de dire merde à un patron qui plus que probablement fraude socialement (une espèce en expansion plus on met la pression sur les chômeurs en les menaçant d’exclusion, évidemment). Je suis sans doute subjective car je n’ai jamais eu que des patrons escrocs et fraudeurs sociaux et moi, je suis une employée modèle (si si, ne vous étranglez pas …).

Plonger des milliers de gens chaque mois dans la grande pauvreté via la chasse aux chômeurs et toutes les autres petites barbaries administratives conduisant à la sanction ou l’exclusion de l’ONEM, alors qu’aucun plan massif et immédiat de création d’emplois convenables, durables, de qualité à temps plein ne soient même sur les rails, est un suicide collectif, au plan social et économique et plus que probablement politique à terme (le clientélisme wallon a vécu !).

Notre seul salut, à nous le peuple, c’est de réussir à vendre au meilleur prix, notre force de travail ! Avec le soi-disant accompagnement des chômeurs, l’Etat s’arroge le droit de nous contraindre à accepter n’importe quoi sans discuter parce que sinon on est exclu.

Nous avons donc perdu tout pouvoir de négociation de notre salaire car on est, et le patronat s’en frotte les mains, obligé de signer quel que soit le contrat et le salaire, ne parlons même pas des conditions de travail. Le FOREM ne vérifie pas que l’offre d’emploi remplit les conditions de barèmes et d’emploi convenable, le chômeur est obligé pour « réussir » le contrôle ONEM de l’activation de s’être inscrit dans une agence d’intérim, qui a décidé que l’intérim était un débouché convenable ? Il suffit d’aller voir son banquier avec des contrats précaires pour voir à quel point on est « estimable »… Déjà que les banques ferment d’autorité les comptes des temps partiels et des petits revenus, parce qu’ils ne rapportent pas…


Alors nos revenus sont en berne (ceux des chômeurs comme de pas mal de travailleurs), ils stagnent ou diminuent et franchement, qui a envie d’être pauvre (mis à part les écolo décroissants et les prêtres ouvriers)?

 

Soyons clair, le couple suppression de la durée illimitée du chômage et suppression de l’indexation, conduira à la dégringolade du pouvoir d’achat et des salaires. Combien de temps mettrons-nous pour atteindre le salaire minimum bulgare à votre avis? Les paris sont ouverts…

Di Rupo dans sa note 1.0 a d’ailleurs lâché les travailleurs sans emploi, têtes de turc idéales de populistes droitistes égoïstes. J’ai pas vu le patronat s’engager dans une création chiffrée d’emploi, j’ai même entendu sur la Une (RTBF) les patrons dire qu’ils n’ont pas l’intention d’augmenter le niveau actuel de création annuelle d’emplois… L’avenir est aux «freelancers», au télétravail et au «co-working».

Dans le trou, les chômeurs, le patronat et ses marionnettes, nos politiciens, les enterreront dans la fosse commune creusée pour le salariat.

Ca ne résoudra rien. Si ça ne vous concerne pas encore, pas d’inquiétude, ça vous concernera bientôt…

La réforme du FOREM est une étape centrale dans le processus de désintégration sociale du chômeur conduisant à l’annihilation du salariat.

A moins que nos voix s’élèvent pour dire non à ce projet mortifère?

Corine Barella

 

Article: Corine Barella's EU & Belgian Social Affairs Blog

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